L’invitation d’aujourd’hui nous réfère aux temps anciens où la Lune et le Soleil n’existaient pas encore. Dans ces temps anciens où Sanat Kunara, l’Ancien des Jours, était une forme sans forme, de caractère igné, bien éclairé du dedans tel un Feu de l’Être, un Feu Cosmique. Où étions-nous donc? Chacun de nous étions à des endroits précis dans ce cadre activé par les dieux ignés qui naissaient de l’Être. Certains occupaient le sommet de la lignée de la Trinité Hindoue, un Dieu en trois personnes : Shiva, Vishnu et Brahmâ et aussi le Parabrahman. D’autres ont suivi Sanat Kumara. Ils ont été programmés «serviteurs de Dieu», tels les entités de Feu présentes dans les Hiérarchies qui font l’oeuvre de Dieu ... sans discussion. Ils accomplissent la pensée de Dieu issue en eux de la Séphirah Keter, siège du ratšon divin d’où tout origine. D’autres ont été dans la lignée proche d’Énoch, celui qui est devenu le chef des archanges dans l’Arbre séphirotique. Métatron, tel est son nom. D’autres ont encore cumulé plusieurs épopées par la suite : Isis, Maître Cristal, serviteurs de Râ. Alors, que faites-vous donc ici, maintenant? Un double saut pour un scorpion courageux!
Nous approchons le moment de réaliser l’oeuvre Solaire! Nous sommes remontés dans le macrocosme à l’intérieur de nous tout en modifiant la materia prima dans notre microcosme. Nous remettons la «materia prima» démembrée de la séphirah Iésod pour fermer la déchirure au coeur de la Vie, au coeur de l’Être ôtant la Vie l’humanité depuis le 21 septembre 2009. Nous approchons du grand trou laissé par «l’explosion nucléaire» ayant permis aux Dieux… de fermer le clapet de l’inspir/expir de l’univers, du coeur de l’univers alimenté par l’Arbre de Vie, laissant ainsi s’éloigner dans les ténèbres de la materia prima, le son de Dieu. Tout alors cesse de vibrer. Tout s’éteint en haut. Alors, le Bas va vivre immédiatement le contrecoup selon les variantes d’ouverture de chaque entité. Comme le disent les hindous, Shiva s’est endormi jusqu’à ce qu’il remette à nouveau le battement du coeur de la Terre (le quaternaire, la Terre, le Royaume, la protection de la création par les quatre Kumâras, les Ħayoth HaKodésh) de l’humanité en force. Et bien, le battement du coeur s’en vient. Nous avons remonté des parties de la grotte humide (éther primordial est là) au chakra du coeur, là où l’on peut sentir la présence du linga et de sa Yoni, celle-ci étant la matière sur laquelle l’action de la grande déesse au coeur de la Ténèbre tourbillonne sur elle-même et interagit avec elle. Nous sommes confrontés à vivre par le petit moi du microcosme les effets des porteurs de Seigneurs «partšouf» qui s’expriment par ce petit moi, actualisant l’oeuvre solaire montrée par la lame XIX du Sépher de Moïse dans le livre de Thoth.
Compréhension physique de l’oeuvre Solaire
Je vous invite à comprendre l’arcane majeur XIX du Tarot du Sépher de Moïse, lame très signifiante du livre de Thoth qui parle de l’État androgyne. Le contenu de cet arcane majeur du tarot du Sépher de Moïse, de Thoth, est très parlant : être hors de la dualité cosmique avant que la sphère ou l’oeuf d’Or se subdivise en deux et que le Rayon cosmique ou Verbe le traverse pour féconder la prakriti, la matière, le substrat de l’univers. Je vous le répète : il est essentiel que vous sentiez et compreniez la représentation hiéroglyphique de ce nombre dix-neuf. Je cite la lame XIX : «Dans la représentation hiéroglyphique de ce Nombre Dix-neuf, nous voyons le Soleil à son zénith au-dessus de deux enfants, l’un mâle et l’autre femelle et qui se réunissent par les bras, symbolisant ce mariage alchimique des contraires, et la réunion d’Adam et Ève, montrant ce retour à l’état androgyne qui est l’état homogène de la Conscience. À leurs pieds un parterre fleuri en forme de cercle, indique la sortie possible du cycle des réincarnations par ce retour à l’homogène (l’Universel).» (Le Tarot de Thoth). Nous parlons ici de rejoindre le Tout. Comme la formule usuelle du retour à cet état l’indique : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Ces mots mettraient-ils fin à l’aventure de la conscience? Il n’en est rien. Cette union cosmique ne finit pas là car le Soleil, on ne l’a pas encore vu. Mais il s’en vient. Les éruptions solaires subtiles des 5, 8 et 10 mars sont éloquentes et efficaces à cet effet.
Je n’ai pas encore touché à cet aspect de l’homogénéité de la Conscience. C’est un sujet à sentir dans votre vécu de l’état d’être «androgyne». Dans la veine de lancée de la symbolique du «quatre», du quaternaire, des quatre Vivants, des quatre éléments qui représentent les formes premières de la substance des corps, je vous rappelle que le Nombre Dix-Neuf a pour lettre hébraïque Koph, nom divin Kodesch (saint). Ne vous rappellent-ils pas les Ħayoth HaKodésh, les quatre vivants entourant le trône de Dieu?
Cet état androgyne existait, au départ, chez les entités sorties de l’Être, évoluant dans l’état de conscience qu’elles percevaient envers ce qui pouvait être l’extérieur et/ou l’intérieur d’elles-mêmes. Et ce, bien longtemps avant l’arrivée en Force de la Lumière du fils de Shiva, Sanat Kumara, également connu comme l’Adam Qadmon des Kabbalistes, aussi appelé l’Ancien des Jours. L’état qui l’a amené à réaliser la séparation de lui-même en deux partie (forces centrifuges polarité positive, le masculin et forces centripètes assurant la cohésion, polarité négative, le féminin) allait se faire dans l’arrivée de la Dualité d’action des Tattvas ou éthers en partant de l’éther akashique, dualité vécue au plus haut niveau de la matrice ou l’OEuf d’Or.
Sentir et comprendre la réalisation de l’oeuvre solaire, c’est aussi comprendre la présence du partšouf qui parle par-dessus vous et y voir un autre aspect de l’état androgyne dans le mythe de Castor et Pollux, par le conte de La Belle et la Bête de Jean Cocteau ainsi que par l’astrologie liée aux Gémeaux vus comme partie solaire et lunaire s’unifiant dans un même corps, celui d’en bas. Voyons cela.
D’abord! Castor et Pollux nous ramènent au combat du Partsouf, le Moi Supérieur (ego supérieur) avec le moi inférieur et l’ego. De là toute la problématique de l’épuration du corps causal et de la montée de l’ego changé par l’épuration du moi inférieur, perdant sa tunique de peau. Nous parlons de deux jumeaux appelés «Castor et Pollux», provenant de deux pères et de la même mère. «Le mythe de l’androgyne se retrouve dans la légende des Dioscures, Castor et Pollux, les enfants de Léda. Selon cette légende, de ses amours simultanées avec son mari, Tyndare, et avec Zeus déguisé en cygne, Léda enfanta deux couples de jumeaux, Castor et Clytemnestre dont Tyndare était le père, et Pollux et Hélène, les enfants de Zeus, qui naquirent tous quatre dans deux oeufs. Castor et Clytemnestre, du fait de leurs gènes humains, avaient une nature instinctive, primaire, terrestre, tandis que Pollux et Hélène, par la grâce de leurs gènes divins, étaient pourvus d’un caractère plus spirituel, pur, léger». (http://www.astro-hachette.com/initiation/signes-du-zodiaque/3-gemeaux.htm)
Castor et Pollux, êtres opposés et complémentaires, l’un vivant dans le corps physique, l’autre étant prisonnier de la matière, de la vieille peau et se libérant de celle-ci pour vivre l’état divin qu’il est pendant le sommeil/mort de Castor. Ils sont ensemble pour vivre dans le corps physique sans encore pouvoir être libérés de la vieille peau qui les véhicule selon la vision véhiculée par la matrice. Mais le développement de l’état androgyne ne peut se faire que s’ils se dégagent de leurs convictions ou croyances et se rendent par le physique vers l’essence d’eux-mêmes dans le canal harique, vers l’état d’être ce qu’ils sont, par nature. Dans le conte de La Belle et la Bête, l’Esprit de la Bête prend la forme du corps physique du prétendant de Belle et monte rejoindre l’âme, la Belle. Ils s’unifient, partie mâle et partie femelle et montent vers le divin, vers le Père. Car ils se sont réunis, délaissant le corps inférieur et laissant la vieille peau, la bête, la matière non développée étendue sur le sol. La vieille peau du prétendant Avenant est tombée. L’esprit enveloppe le Moi/moi en opposition. Il s’unifie au Tout en montant dans le macrocosme, au coeur du corps harique, dans le Sceau de Salomon.
De l’androgynat de Castor et Pollux, revenons à celui montré par l’arcane XIX, lame du livre de Thoth. Que nous dit-il de plus sur l’état androgyne? L’accès au Père, à la Séphirah Keter de l’Arbre de Vie. Nous voyons le soleil, le Père, qui éclaire cette dualité devenue une lorsque les deux enfants, mâle et femelle, se donnent la main, scellant l’aspect solaire (polarité masculine des vents cosmiques ou éthers centrifuges, courant positif) et l’aspect lunaire (polarité féminin des vents cosmiques ou éthers centripètes, courant négatif) des forces «sexuelles» cosmiques pour permettre de revenir à l’état de nature : l’état androgyne qui précède l’accès au Père mais surtout à la Nature intrinsèque de l’Être qui est dans le corps physique, dans la matière solide appelée la Terre. Comprenez-vous? En parlant des quatre éléments dont la Terre est formée par l’éther de vie et sa forme est le carré de couleur jaune, je cite : «La terre est le symbole et le support de l’état solide, l’eau de la liquidité, l’air de la volatilité, le feu répond à la fois de fluide éthéré, support symbolique de la matière, de la chaleur, de l’électricité et à la notion de mouvement des particules du corps» (Dictionnaire encyclopédique de la Kabbale, p38).
Nous nous préparons à revêtir l’état androgyne et descendre vers l’essence de nous-mêmes en poussant à travers le moi et en conservant la tunique de peau. Aujourd’hui, l’expérience macrocosmique de l’androgynat est éclairée par un soleil plus fort que celui qui éclaire la nature de la terre ( vue unifiée de l’entité androgyne -mâle et femelle - de l’Esprit) de la lame XIX, Le Soleil, dans le livre de Thoth. Ce soleil qui vient est hors du commun. Ce soleil est d’une extrême force car il vient de celle de l’Être. La Lune, qui était éclairée par la lumière du soleil dans les plans subtils, s’est réveillée et développe sa double force (force courant négatif liée à l’Ouroboros) par rapport au courant positif, le Soleil, car elle a la partie ténèbre implicite en elle de sorte qu’elle augmente son amplitude à chaque instant pour permettre que l’état androgyne glisse vers l’essence de l’Être dans la matière solide, physique de la Terre.
Pour donner clairement le message de la présence la force de ce nouveau soleil, de la présence de l’Être dans l’évolution de l’humanité en ce moment, vous irez voir le message que j’ai envoyé au site du cieletdelaterre pour aviser la matrice subtile, les Maîtres Créateurs et les Hiérarchies, de l’état où sont rendus réellement le macrocosme et le microcosme en chaque personne et ce, en regardant l’état global des évènements mondiaux et des évènements qui surviennent autour de chacun de nous. Lisez aussi la canalisation de Monique Mathieu pour l’archange Mikaël (Annexe 1-A).
Astrologie cosmique signifiante
Enfin, souligner l’aspect astrologie cosmique est un autre moyen de voir le processus de développement de l’Être à la création de la matière. Je vous réfère à l’astrologie cosmique et particulièrement à celle des Gémeaux (l’état androgyne) pour souligner la présence efficiente de la dualité et sa capacité de reproduire les formes jusque dans la matière solide. Cette nouvelle ouverture vers le processus de fécondation de la nature permet de voir encore la couleur de l’androgynat sous une nouvelle forme : la position des polarités positives et négatives permettant de voir le processus cognitif de celles-ci pour s’unifier par l’analogie des contraires et atteindre le juste milieu. Le soleil arrive alors à son Zénith. En développant les trois décans des Gémeaux des plans subtils supérieurs, je vous invite à voir ce qui se passe en vous. Utilisez vos sens et écoutez votre senti énergétique afin de voir arriver votre unité en soi, unité reflétant l’image des deux enfants se tenant la main, bien campés sur le Hara, faisant l’analogie des contraires et s’unifiant sous le soleil à sa pleine puissance. Cela peut êtreest aussi une nouvelle aventure cosmique qui refait le monde, qui remet l’humanité en marche de vie.
«Les Gémeaux sont évidemment les jumeaux du zodiaque. Ils sont d’ailleurs souvent figurés par deux enfants d’une ressemblance parfaite, se tenant par la main, affectueusement, et se promenant, insouciants, dans la nature, dans une sorte de jardin d'Éden d'avant la Chute d'Adam et Ève, selon la Bible. Cette image n’est pas sans nous faire penser à celle figurant sur le dix-neuvième arcane du Tarot divinatoire, le Soleil. Ainsi, le signe des Gémeaux, symboliquement, traite bien plus d’une identification à son double, que d’une dualité. On ne s’oppose pas à son semblable ou à l’autre, mais on doit apprendre à s’en différencier pour se forger son identité propre, singulière, unique. D’une certaine manière, on pourrait dire que le natif des Gémeaux étant habité par la nostalgie de son double, il est animé par une volonté inconsciente de s’identifier à l’autre pour retrouver cette fusion primordiale qu’il a connue avec son jumeau, dans la vie intra-utérine. Cette absence de différenciation entre soi et son double, son autre soi-même, contraire et complémentaire, mais pas opposé ni contradictoire, est parfaitement bien représenté par le mythe de l’androgyne primordial, à la fois homme et femme, l’être aux deux sexes indifférenciés, semblable à la Terre et au Ciel avant qu’ils ne fussent séparés, selon de nombreuses légendes cosmogoniques universelles.»
(http://www.pierresmagiques.com/tag/castor-et-pollux).
Il existerait trois doubles Gémeaux aux multiples facettes. Mais chacun d’entre eux est unique en son genre, comme l’illustre chacune des trois figures symboliques de ce signe. Regardons les décans comme sentiers de passage vers l’état androgyne pour revenir à l’état solide, à la Terre et non comme dates de naissance. Nous passerons 3 positionnements de Castor et Pollux, de la Belle et la Bête, des courants positifs et négatifs mettant en relief le soleil éclatant de l’acte de créer utilisant la matière, la Yoni pour se faire. Mais derrière cette vision de l’éclatement magique du Soleil sous la passivité de la Lune/matière sur laquelle s’exerce l’action de créer du soleil se cache une plus grande réalité : celle de la materia prima, source féminine de la vie et source masculine qui s’active en elle-même, dans sa matière, étant à la fois le Linga/soleil à l’intérieur de cette materia prima.
Du 21 mai au 31 mai : Les Gémeaux du premier décan, dit décan d'Intuition, dont le maître est Neptune.
Les Gémeaux du premier décan, dit décan d'Intuitions, dont le maître est Neptune du 21 mai au 31 mai
Citation intéressante pour le type de fusion unitaire de Castor et Pollux avec le moi et l’essence. Cette position unitaire, sans soleil, permet la rencontre du Roi en Kéther et de la Reine, en Malkouth pour revenir au Royaume, à la Terre, carré jaune au bas de la matrice, de l’oeuf d’Or. C’est là que nous travaillons en liaison avec le fondement, la sexualité cosmique en Iésod. Dans ce positionnement des courants positifs et négatifs, je nous situe au-dessus du Monde d’Ôlam Atsilouth, soit au niveau des Ħayoth HaKodésh, les Quatre Vivants, les Quatre Sumâra assis à côté de Dieu et le protégeant selon l’Apocalypse
Ce positionnement des deux êtres nous amène dans les nébuleuses, les premiers tourbillons qui sont sous l’égide de Neptune.Ce qui me frappe, ce sont leurs caractéristiques : bras, mains et poumons et position des personnages : Indifférenciés
Je cite la vision de l’auteur : «Les deux personnages représentant les premiers jumeaux du zodiaque sont nus, côte à côte, étroitement enlacés. Il s’agit d’un couple, l’homme à droite, la femme à gauche, le bras droit de cette dernière entièrement dissimulé par le corps de son compagnon, le bras gauche de l’homme caché derrière le corps de la femme, de sorte que les bras droit de l’homme et gauche de la femme, pliés et levés vers le ciel formant un angle à quatre-vingt dix degrés, donnent l’impression que, ensemble, ils ne sont qu’un seul corps pourvu de deux têtes. Ils sont presque siamois. Ce qui les distingue toutefois tient à la force qui se dégage de la tête de l’homme, et à la douceur qui émane du visage de la femme. Cela résulte également du fait que l’homme tient sa jambe droite, le genou légèrement replié, un peu dans l’attitude du Pendu du douzième arcane majeur du Tarot, tandis que la femme tient ses jambes droites. Debout, soudés l’un à l’autre, leurs deux corps inclinés vers la droite forment un angle de soixante-dix ou quatre-vingts degrés environ, tant et si bien qu’il semble incompréhensible qu’ils ne tombent pas, tant leur position paraît inconfortable, intenable. De fait, à l’instar de Neptune, le maître de ce décan, ils sont portés par les flots, suivant les courants des pensées et des idées se rattachant à Mercure, le maître de ce signe. Ils semblent ainsi indifférenciés, ne vivant pas encore dans l’univers de la dualité. Cette image symbolique figure de vrais jumeaux, collés l’un à l’autre dans le même oeuf originel.» http://www.astro-hachette.com/initiation/signes-du-zodiaque/3-gemeaux.htm
Les Gémeaux du deuxième décan, dit décan d'Idéalisme, dont le maître est Mars du 1er juin au 10 juin
Voyons comment se portent les gémeaux du deuxième passage et où arrivent-ils ainsi? Quel est leur positionnement face à la position juste, au juste milieu? Le soleil est-il arrivé? On voit que l’état d’être résultant du positionnement unifié des deux courants positifs et négatifs est fonction du vécu de la dualité et s’opère dans l’atteinte du juste milieu par l’analogie des contraires. Castor et Pollux sont deux opposés, contraires et complémentaires, non ennemis, Des contraires complémentaires. Je dirais que nous sommes interpelés par la planète Mars, celle qui donne la Force avec sa prise de première Force, en la séphirah Binah. On sait que Mars est sous l’égide de la séphirah Guébourah régie par les Hiérarchies Célestes appelées Séraphim, Les Puissances avec le Maître régisseur Hilarion, le cinquième rayon de Vie.
«La dualité apparaît dans le deuxième décan. Plus qu’une dualité, il s’agit d’une opposition, d’une lutte, d’un combat ou d’une danse rituelle dont l’issue sera sans doute mortelle. En effet, les jumeaux figurant ce deuxième décan, sont clairement deux hommes jeunes, d’une égale ressemblance, luttant ensemble. Celui de droite est sur le point de tomber à terre, et son compagnon, penché au-dessus de lui, le retient ou le précipite à terre, on ne sait trop, tant l’ambiguïté du dessin laisse planer de doute à ce sujet. S’agit-il de violence et de lutte, ou de connivence et de bienveillance ? Sommes-nous en présence de frères ennemis, tels Abel et Qaïn, dont l’histoire contient une plus grande portée symbolique que celle d’un simple récit illustrant une querelle fratricide, ou du combat de Jacob avec l’ange qui, symboliquement toujours, en se confrontant avec le messager de Dieu, se rencontre, se combat lui-même, et s’unifie ou s’individualise. Dans le récit originel de la Bible relatant le combat de Jacob avec l’ange en effet, le mot hébreu employé pour décrire cette lutte signifie aussi étreinte. Dès lors, on comprend mieux l’ambiguïté qui se dégage du dessin figurant le deuxième décan du signe des Gémeaux, dont on se demande si les deux personnages se combattent ou s’étreignent, s’ils luttent ou dansent étroitement enlacés, au point de ne faire qu’un.» http://www.astro-hachette.com/initiation/signes-du-zodiaque/3-gemeaux.htm
On peut constater qu’ils luttent pour arriver à un équilibre en vivant la dualité qui les entraîne à découvrir, par l’analogie des contraires, selon leurs forces respectives et leur adresse, à s’unifier. Nous sommes régis là par la planète Mars : guerre pour se dégager de ce qui empêche pour vivre l’unicité. Nous visons des rapprochements avec cette partie encore aujourd’hui. Nous allons en parler aujourd’hui.
Voyons maintenant ce qui arrive aux Gémeaux du troisième décan. Arrivent-ils à la lame XIX du livre de Thoth? Est-ce l’atteinte finale de la fusion à l’unité, au Tout ou la fusion à l’Unité en soi dans le plan de la matière physique, dans les plans subtils supérieurs, dans Iésod?
Les Gémeaux du troisième décan, dit décan de Discernement, dont le maître est le Soleil du 11 au 20 juin
Je constate que ce troisième passage des Gémeaux sort des nébuleuses sous Neptune, agit dans la dualité sous l’égide de Mars et arrive au soleil. Comment sera le positionnement de l’entité Adam devenu androgyne? Comment verrons-nous les deux courants opposés qui se centrent et veulent s’unifier?
Citons l’auteur : «L’image symbolisant le troisième décan figure dans la plupart des représentations conventionnelles de ce signe. Il s’agit d’un jeune homme et d’une jeune fille, se tenant debout, la main gauche du premier posée sur l’épaule droite de la seconde, la main droite de la jeune fille posée sur la hanche droite du jeune homme. Bien sûr, ils se ressemblent étonnamment. Le dessin représentant ce jeune couple, ou ces deux enfants, présente de nombreux points communs avec l’image figurant sur le dix-neuvième arcane majeur du Tarot divinatoire. Le Soleil, dont les interprétations offrent certaines analogies avec ce décan du zodiaque nommé Discernement. En effet, les deux enfants représentés sur cet arcane qui se tiennent debout sous un soleil resplendissant symbolisent la raison et la folie s’accordant, se rejoignant, puis s’unissant. 
De cette union des contraires, naîtra la Sagesse Divine. Cette Sagesse est pure folie pour l’homme qui ne l’intègre pas en lui, qui n’en fait pas sa règle de vie. Elle se présente souvent à lui sous des aspects et selon des principes sans rapport avec les critères auxquels il se réfère pour vivre. Elle procède de l’innocence, de la pureté, de la réceptivité, de la légèreté de l’être, de la joie appartenant au monde de l’enfance».
Pour en revenir à l’image figurant le troisième décan du signe des Gémeaux, la main du jeune homme, posée sur l’épaule de la jeune fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, renvoie au symbolisme de l’épaule : le but de l’homme, la Terre promise, la Connaissance révélée, la nouvelle aurore ! Quant à la jeune fille, sa main tenant la hanche du jeune homme fait allusion au récit biblique du combat de Jacob avec l’ange. L’emboîture de sa hanche ayant été démise dans sa lutte avec son adversaire, Jacob, figure de l’homme, boite. Il lui manque une partie de lui-même. Ainsi, ce qui est symbolisé par l’épaule chez la femme l’est chez lui par la hanche.» http://www.astro-hachette.com/initiation/signes-du-zodiaque/3-gemeaux.htm
Voit-on la symbolique des mains et des bras dans cette image? L’image est celle de deux jumeaux arrivant à la Connaissance et au discernement. Ce discernement est sous l’égide de la séphirah Ħoķmah, la Sagesse. La Kabbale parle de la Séphirah Ħoķmah comme assumant une fonction masculine, ce qui est propre à la semence, Binah est l’aspect féminité qui déploie la semence et qui enfante. L’analogie des contraires procède de cette Séphirah de haut niveau, dans le Monde d’Olam Atsilouth, la trinité réunie : Kéter, Ħoķmah, le binaire, la Sagesse, l’opposition du masculin et du féminin, et Binah, la matière ensemencée qui se matérialise dans Malķouth, la Terre, la matière solide des formes.
Conclusion : Peaufinons le travail de l’oeuvre Solaire en nous!
Alors, comment peaufiner le travail de chacun? Comment préparer l’atteinte à l’état androgyne? Il faut avancer le scorpion courageux qui traverse les trois décans des Gémeaux pour atteindre l’unité dans sa nature solide, à la Terre en lui. Je vous ai parlé de ces trois décans sans penser à la date d’entrée du passage. Seulement penser que votre être passe par les trois étapes pour relier ensemble le Roi et la Reine par Kéter et Malķouth, la Terre, le Royaume.
Avancer le scorpion avec courage en activant le mariage des contraires
Comment glisser la ténèbre dans les Eaux où nous sommes et en ressortir unifiés dans la Terre? Figurez-vous que les eaux sont des nuages gazeux effilochés, éparpillés dans le ciel noir et froid du macrocosme en vous. Comment se rendre là? Comment faire glisser la ténèbre implicite au côté lunaire de l’Arbre de Vie et l’amalgamer à la partie ténèbre du courant lunaire en vous? Comment activer les éthers centripètes formant la forme sans forme de l’aspect féminin en soi? Il faut travailler l’analogie des contraires dans votre quotidien pour opérer ce mariage alchimique des contraires en vous. Le Haut affronte le bas, le moi. C’est la guerre en vous. Vous ne savez quoi faire, que dire, comment vous en sortir? Il vous est demandé de vous libérer de votre croyance concernant la nature de ce que vous êtes car vous croyez que vous êtes un moi qui avance sa vie sans autre désir que de manger, de boire, de dormir, d’avoir de l’amour et de mourir, de vous éclater, de vous évader de vous-même, etc. Ce moi pose des actes sans conscience autre que de s’objectiver, se demander ce qu’il fait ou pourquoi, sans plus tout en sachant physiquement la valeur de l’acte de digression à soi-même et le problème de faire fi de ce savoir implicite Le discernement est là.
L’analogie des contraires
Nous parlons d’unir les principes Yin (éthers lunaires) et Yang (éthers solaires) au pilier central, le Vav, la lame de l’Épée et dépasser la complémentarité vécue par Castor et Pollux en termes d’union des contraires qu’ils sont et de remontée vers le Ciel (pour Pollux durant la nuit) et de vécu physique selon ses propres forces (pour Castor incluant Pollux prisonnier de la matière) dans le jour, afin de descendre dans le canal harique et de retrouver l’essence.
Pour arriver à la réalisation, il nous faut faire un «Double Saut pour le Scorpion courageux !» «Peaufinez votre travail de L’OEuvre Solaire en vous encore. Sentez le scorpion avancer dans Vos pieds. Faites un Double saut par l’Envol De la Grue! Peaufinons le travail de l’oeuvre Solaire en nous! Entrons dans la matière. Marchons librement. Les entités zodiacales «scorpions» en nous et à l’extérieur de nous nous seront bienfaisantes ou se dégageront du chemin car vous allez les débusquer en entrant dans les mouvements qu’ils font, en vous tenant en équilibre, le discernement est là, puis en observant votre vision changer par suite de ce discernement. Votre action sera dans le juste milieu, dans le Vav de l’Arbre de Vie. Actuellement, l’astronomie cosmique nous met en contact avec toute entité qui ne connait pas ce que nous faisons ou qui vient à nous pour nous faire pratiquer notre envol de la Grue. Entrez dans le mouvement que fait cette entité, suspendez votre action et sentez l’énergie du mouvement puis devenez celui-ci. Reculez! Montez plus haut. Votre vision sera nouvelle et vous pourrez agir et vous envoler, ailes déployées, vers le voyage androgyne et essence. Agissez par l’envol de la Grue.
Ce soir, à 19 heures, nous allons donc nous parler de l’Envol de la Grue dans notre travail de réalisation de l’état androgyne.
Ghislaine
Pour de plus amples renseignements, appeler au CSR.
