L’humain, à travers son corps,à vivre sa vie, exprime trois choses : 1- Il montre un certain rapport avec le ciel et la terre, 2- Il dégage un rapport particulier avec le monde environnant 3- Il exprime verbalement ou par son attitude un rapport particulier qu’il entretient avec sa propre personne. D’abord, l’humain n’est ni oiseau ni ver de terre». Il marche. Ensuite, il est en constant échange avec son environnement, soumis à ses peurs, à ses désirs, à ses tensions, à ses souffrances, aux idées qui forment ses joies et ses déceptions. Son moi est balloté. Il vit en haut de son corps. Celui qui est peureux tout comme celui qui est imbu de lui-même ont soit une attitude raide et contractée ou soit une attitude gonflée de suffisance. En revanche, celui qui est parfaitement calme et serein ne se sent jamais centré en haut mais solidement ancré dans son bassin, plein de forces dans les reins et dans l’ensemble du tronc.. Lorsque le moi n’agit pas en souplesse et n’échange pas le flux interne provenant de lui-même, avec le monde qui l’entoure, il y a donc un déséquilibre dans la forme qui marche sur terre. Lorsqu’il est trop restrictif et en contraintes perpétuelles, axé sur son moi qu’il veut distinct du monde qui l’entoure ou qu’il devient, par ses choix, en mode dissolution, car écartelé, marchant sans sens dans sa vie, prenant tout ce qui vient comme allant de soi, il y a un déséquilibre dans la forme qui marche sur terre. L’humain montre des attitudes et fait des choix en fonctions des trois modes ci-dessus énumérés. Son attitude montre une forme centrée, écartelée, en dissolution ou peureuse ou suffisante.  Son attitude reflète donc ses rapports avec les trois éléments cités et la forme humaine qui marche reflète une absence du centre du gravité ou un centre en déséquilibre. Dans le cas du moi qui oscille entre les polarités de s’ouvrir au monde ou non, dans celui  ou il vit une  relationavec la vie en lui non définie en terme d’épanouissement et d’intégration de toutes ses parties en une unité, il a une forme non centrée et le moi n’entre pas en corrélation unitaire avec l’être intérieur qui lui présente l’équilibre. Le CSR vous invite à venir parler de vous, de vos choix de vie quotidiens et de leur sens.Il s’agit de constater si notre perception de soi et du Monde nous fait développer une « attitude juste» et une conscience juste de cette attitude ou nous fait nous éclater dans tous les sens. Que dire de cette idée : «Dans chaque humain, l’être tend sans cesse à se réaliser à travers une forme de vie qui le manifeste dans le monde. Lorsqu’il y parvient, il a vraiment trouvé son centre.» (Hara, Centre vital de l’Homme, p.73.) Que dire de l’État d’être maintenant? L’État d’être devient en corrélation avec la vision du moi et du monde intérieur et extérieur auxquels la personne est confrontée dans ses choix au quotidien.