Lors du dernier atelier, je vous ai parlé de la cause première du bonheur relatif que vous pensez obtenir pendant votre vie : vivre un «pattern, un modèle de vie et vous y assujettir et vivre la vie de mort-vivant». Pour vous le faire comprendre, je vous ai relaté quatre concepts (1, 2, 3, 4) sur lesquels vous vous appuyez pour bâtir votre vie. Et le fond de ces quatre principes est nul autre (1) que votre imagination sur la nature de la Vie et la vie. Autrement dit, votre imagination vous indique des choix et vous les faites selon un sens qui définit la qualité de votre oeil sur ce qu’«est la Vie» et la vie. Cette imagination active le sens que vous donnez à la Vie par le choix de vos comportements que vous mettez en action dans votre Vie (2) et dénonce aussi la perte de sens qui vous empêche d’atteindre et de vivre la Vie :
- Vous imaginez votre vie et tentez de rendre possible l’imagerie ;
- Votre vision de la Vie vous permet une relative atteinte (1) du bonheur:
- Vous acceptez (2.1) votre vision relative comme une victime (2.2) car vous n’avez pas d’autre choix ; Vous pensez (3.1) n’avoir pas d’autre choix (3.2),
- Croiriez-vous qu’il vous est nécessaire de vivre (4) ce mal?
- En comprenant que l’idée qui vous habite -- quant à vivre et vivre sa vie -- a pour effet de vous faire mentaliser une image de ce que vous attendez pour vivre et vivre avec le Bonheur, il vous est nécessaire et suffisant d’avoir des idées, de choisir des moyens qui combleront vos désirs pour atteindre ce que vous désirez dans la vie sans vous y astreindre. Croire qu’avoir une idée de ce que l’on veut et croire qu’il faut vivre cette idée, voilà deux croyances qui indiquent, à tout le moins, un critère d’intégration nécessaire pour être et vivre heureux. Pensez-vous cela comme critère relatif au Bonheur? Croiriez-vous qu’il vous est nécessaire de vivre (4) ce mal pour atteindre la possibilité de vivre dans le Bonheur?
Vivre, c’est marcher vos pas en goûtant ces pas que vous faites pour atteindre votre vous-même puisque vous êtes ce Dieu qui marche dans le corps physique. C’est votre sens, la ligne directrice de vos choix d’actions posées dans votre vécu quotidien qui va vous permettre de goûter ces pas en faisant les vôtres. Il est donc nécessaire et suffisant de voir et d’opérer les actes quotidiens de sa vie par le moyen d’une irrigation du Cerveau à l’aide de la Lumière naturelle ou artificielle, celle du Phosphénisme (ou apport de la Lumière qui irrigue le cerveau par des moyens artificiels ou normaux) et par celui cherchant à voir puis à appliquer la quintessence des Cinq Éléments qui nous font, qui sont nous, dans la Terre de nos os. Les alchimistes ont défini les 4 éléments par rapport aux quatre états de la matière, soit l’état solide (terre), l’état liquide (eau), l’état gazeux (air) et l’état igné (feu et lumière). La connaissance de ces quatre éléments imbibés dans l’éther akashique et le développement du senti énergétique par les cinq sens du corps nous permettent de naviguer notre vie en se conscientisant à l’importance de l’Eau, du Feu, de l’Air, de la Terre et de l’Éther en nous.
L’organe lié à cet élément terre, dans le plan physique, est l’odorat. Il a sa répartie dans les plans subtils liés à l’évolution de la matière «Terre» en haut et terre en bas. Omraam parle du corps physique comme d’un corps de fer qui rouille et rouille semble vouloir dire, pour lui, «inertie de la volonté». La rouille est le symbole des matières qui attaquent les métaux et de façon générale, on parle donc du règne minéral. Je trouve cela génial. Car cette Terre, cette rouille, représente la matière osseuse chez l’humain. Et celle-ci, dans le plan harique, fonctionne sous l’égide de Brahmâ qui lui, vit sous l’appartenance forte au Brahman, non pas vivant à la merci de Shiva, le Feu subtil, mais proche de celui qui utilise le bâton du Brahman, l’Être.
La Terre est donc le support: de l’être, sa fondation, car provenant autant de l’Arbre de Vie -- par la connexion au champ de cinabre pelvien -- que du champ aurique se réclamant de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. C’est là que l’homme ayant transmuté sa base rouillée, le plomb, en or, naîtra à la Couronne de l’Éternité (De Souzenelle, Le symbolisme du corps humain, p.122). Pour la matrice actuelle, dans le cadre de pensée présent de ce système extérieur qu’est la société occidentale, la personnalité joue le rôle de support matériel, de récipient, de conducteur à celui qui veut vivre ses désirs et atteindre le Bonheur. Pour le conducteur du corps physique qui vit de principes plus hauts, plus généraux et qui sait que donner est la base de son être, l’individualité représente l’élément spirituel qui est à l’origine de toutes les manifestations «de Dieu» dans la matière. Je parle de la matière moins densifiée qui est proche des corps causal, bouddhique et atmique, l’être Couronné. Bien non! La manifestation doit se faire dans la matière Terre et non dans les Airs des plans causal, bouddhique et atmique car alors, la vitalité glorieuse de l’Être n’atteint pas celui-ci. Le coureur doit courir pour atteindre ce qu’il est : lui-même et découvrir qu’il est l’Être. Je le répète. Pour atteindre le plan de la matérialité, il est nécessaire de dérouiller la matière Terre enfouie dans la glaise (ou la rouille) et la matière fluidique des plans causal et bouddhique, pour faire venir cette matière d’argile, rayonnante, et la réunir, avec la partie de l’individualité, à l’Essence de l’Être par Brahmâ.
Donc, travailler le senti énergétique lié aux 5 éléments dans sa vie permet l’ouverture des portes des Centres d’énergies poussant du champ de cinabre pelvien au champ de cinabre thoracique puis au champ de cinabre crânien et enfin revenant au champ de cinabre pelvien en épurant le petit moi (mini My) et en l’amenant à la rencontre de l’essence. Ce que je veux vous dire, c’est que la marche quotidienne vers l’essence en nous se fait en éliminant l’imagination de ce qu’est «la Vie» afin de vivre la Vie sans sacrifices, sans artifices aussi, avec beaucoup de joie. L’ouverture des portes des centres de nadis dans le corps permet d’augmenter la présence de la Lumière qui rayonne en soi par le fait d’activer l’application du paradigme de l’Être au quotidien. Comment? Par l’utilisation de techniques particulières liées au Souffle afin de dérouiller l’imagination et l’imaginaire faussé que l’être traîne avec lui dans son quotidien de vivre dans l’imaginaire. Il peut aussi modifier la qualité de l’énergie qui est présente en lui par l’utilisation du sens de vivre dans sa vie, l’utilisation des mudras, l’utilisation du Feu qu’il activera pour enlever les scories de son corps et aussi permettre l’épanchement de la Lumière jusque dans le corps physique.

Je vous le dis ! Pour vivre et retrouver ce qui est soi, il est nécessaire et suffisant de rechercher et d’appliquer, par et dans ses actions, le sens de sa vie qui permet de goûter la Vie, d’activer le Feu en soi, ce Feu rayonnant qui ne brûle pas, et de le descendre dans le moi inférieur jusqu’au corps physique, dans le corps éthérique où se trouvent les 4 éléments baignant dans l’éther. Comment? Par le travail d’épuration de la rouille. Puis, par sa descente dans le Hara. Tout est là ! Sortez de l’imaginaire, vivez le moment présent sans un cadre de pensée aliénant votre liberté de vivre et d’être. Alors, ce moi connectera à l’Essence qui elle, ira à la rencontre de l’Être, pour être.
Conclusion
L’atelier qui vient sera donné le vendredi 27 mai prochain au Centre Multifonctionnel de Boucherville, de 19 heures à 22 heures. Il portera sur le développement de ce que vous êtes : le Centre de vous-même.
Entrée : 40$
Réservation nécessaire.
Adresse du Centre Multifonctionnel : 1075 Lionel-Daunais, Boucherville.
Pour de plus amples renseignements, appeler au CSR.