Sauf pour quelques Élus, la majorité du flot d’entités qui ne se développent pas intérieurement dans leur vie quotidienne, qui ne recherchent pas la conscience d’elles-mêmes, se réincarnent constamment. Comme il n’y a pas de régénération au niveau des plans subtils, ces entités apprennent à devenir vidées de vie, souffrant du syndrome de l’impuissance acquise et activant celui-ci dans leurs successives vies. Elles deviennent soumises à la structure subtile interne qui les dirige et qui vit à travers leur vie. Comment cet état est-il actualisé dans la vie / matière? C’est le vécu du Bardo Thödol, état de transition vécu durant la vie sans Vie. Comment puis-je dire cela?
Connaissez-vous le Bardo Thödol? Selon Wikipedia, le nom de l’ouvrage appelé le Bardo Thödol, est composé de trois parties importantes : «bardo», qui représente l’état intermédiaire entre la mort et la renaissance, « thö» (entendre) et de dol (libérer); il signifie «libération de l’entité par l’audition pendant les stades intermédiaires [entre la mort et la renaissance] des lois et principes qu’il doit appliquer pour aller vers la libération ou redescendre et renaitre. Le nom de thödol s’applique à différents textes dont la récitation aux morts a le pouvoir de les faire se libérer des renaissances. Considérant les capacités des corps subtils développés, il se peut que l’état de Bouddha arrive par la libération des actes qui lient l’entité au cycle des renaissances par la fin du retour karmique par exemple. Arrivent-ils à l’État de l’Être? Ils pourront me le dire.
Pour moi, le Bardo Thödol est l’espace intermédiaire entre un état de mort apparente et un état de vie apparente; cet espace devient une transition d’une entité/esprit faite de Lumière qui passe d’un état d’être à un autre état d’être pour chercher sa course de finalité de vie ou pour l’atteindre. À la longue, les réincarnations ne produisent plus de radiances vivantes car les entités courbent sous leur vision difficile et néfaste de la vie d’ici-bas ou de l’en-Haut. Il s’ensuit donc que les gens qui vivent sont devenus «morts» intérieurement. Ils ne peuvent que suivre ce processus sans fin de retour dans le corps pour faire une autre vie. Mais la mort se présente dans ce que l’âme connait : la douleur, la peur et la souffrance se promulguant dans ses états vécus par l’esprit dans le corps physique. Nous avons donc affaire à des morts se propulsant dans la vie sans savoir ce qu’ils sont, sans connaitre leur nature d’être et sans savoir pourquoi ils font ce qu’ils font. Ils sont prisonniers d’eux-mêmes en faisant leur vie. C’est la mort. Cet état est maintenant devenu courant pour toutes les entités qui font sans cesse le chemin du bardo.
Vivre le Bardo Thödol pendant la vie physique
Je dirais que chaque entité devient ou est une réincarnation vivant le Bardo Thödol dans sa vie car elle se trouve toujours en état de transition entre la vie (qui est activée par la mort intérieure puisqu’elle n’a pas pu modifier son ou ses différents parcours en sortant de la vie physique) et la mort provoquant un changement d’état du à la sortie hors du corps physique. En effet, l’entité qui part en transit et change d’état d’être ne s’est pas libérée de ses problématiques lors de son vivant et donc elle revit le cycle des réincarnations puisqu’elle n’a pu trouver d’issue pour passer du changement d’état de densité aurique ± lumineuses (aura) du corps physique-éthérique, astral /à l’état d’être qui permet de pouvoir se rendre à l’emplacement terrestre de l’Arbre de Vie, au Paradis.
Le Bardo Thödol se vit avec conscience, semi-conscience et sans conscience. Dans tous les cas, c’est vivre et/ou atteindre le but développé à l’intérieur du conte de «la Belle et la Bête», où, finalement, l’âme gagne la bataille sur les corps inférieurs par un cheminement axé sur le service et l’amour du Père. D’abord, pour tous, le corps physique est investi par en dedans. Je parle ici de l’esprit et de l’âme qui dirigent les corps subtils inférieurs incluant le corps physique/éthérique soumis au mental et à l’ego. Puis deux êtres vivent leur planification de vie et utilisent le moyen de la fécondation. Celle-ci permet le développement de nouveaux corps physiques matériels normalement constitués qui doivent permettre de nouveaux débouchés en termes de relation. Puis le souffle provenant de la Séphira Iésod, de l’Arbre de Vie, vient permettre que chaque corps physique prenne Vie. Ensuite, voici que le développement du corps/âme/esprit/ se place selon les conditions matérielles, émotionnelles et mentales qui sont propres à l’entité pour lui permettre d’atteindre ce qu’il ou elle veut ou doit rechercher dans cette vie.
L’entité qui marche, dort, court, mange, joue, cherche la vie, pleure, par le corps physique. Mais tout ce boucan manifesté de la vie du corps physique ne remonte pas à la conscience de celui qui vit par non conscience ni même par semi-conscience car, traditionnellement, le corps physique n’est pas la place pour «diriger sa spiritualité». C’est l’âme qui est la grande dévolue. On l’atteintpar le changement et la transformation de l’esprit. Les bouddhistes travaillent ce changement de l’esprit dans le corps de matière, par les cinq sens. Je constate que dans les plans subtils, ils sont arrêtés dans un Plan divin de haute altitude dans l’Arbre de Vie. Pourquoi ne vont-ils pas jusqu’au bout? Peut-être le handicap est-il causé par l’application du paradigme lié au canal divin et par l’accès et l’utilisation de ses pouvoirs dans leurs successions de vies?
Celui qui vit le Bardo Thödol sans aucune conscience est facile à repérer. Il vit sa vie sans penser à ce qu’il est ni où il va. À regarder de plus près, il vit sa vie comme tout le monde. Il se lève le matin ou au moment opportun, il fait sa toilette matinale, ses ablutions. Il se nettoie. Il s’habille, déjeune, va à ses affaires, etc. Son corps physique déambule avec vitesse ou au ralenti. La joie n’est pas inscrite sur son visage ni dans son corps physique. Son esprit est occupé. Il pense à ce que sera sa journée, se demande comment il fera face à ses rencontres aujourd’hui. C’est le domaine de la Bête, de ses trois corps inférieurs occupés à vouloir avoir ce dont elle a besoin, ce qu’elle désire et ce qu’elle pense au détriment d’elle-même.
L’entité semi-consciente et/ou consciente avance dans son quotidien avec ce qu’elle connait d’elle. Elle transforme sa vie partiellement et occasionnellement c’est-à-dire sans continuité. Cette transformation se fait avec ce qu’elle reconnait d’elle en jetant un regard sur l’autre qui vient vers elle, qui est en face d’elle, qui lui montre une action, une réaction, un senti, une idée, une croyance qui lui vont bien. Son regard se jette sur ce «quelque chose» qui lui parle vraiment, qui lui fait s’arrêter, s’interroger sur elle-même sinon, elle ne pourrait se transformer. Elle doit voir ce qu’elle aime, ce qu’elle provoque, ce qu’elle annihile pour son bien-être et en dégager un principe de vie pour faire cette transformation. Elle agit donc sur ce qui l’attire (désirs), la surprend, la provoque ou l’effraie avec les forces intérieures, les forces de vie ou de mort qui habitent son corps. Affublée de désirs, cette entité (corps/âme/esprit) est placée dans un certain environnement pour se découvrir à travers ceux-ci et pour se dégager de leurs effets, qu’ils soient nocifs ou positifs. Dans un cas, ils lui font subir des tortures qui rendent l’entité à bout car la privant d’oxygène, de vie; dans l’autre cas, ils lui procurent une douce prison pour se laisser posséder. Dans les deux cas, ces entités perdent de vue leur intention de toute vie : connaitre sa nature et sa finalité et se diriger vers celles-ci. On peut le constater, vivre une vie et rendre le souffle pour que l’âme reprenne le chemin d’où elle vient et ne pas pouvoir le prendre, c’est inacceptable. Mais c’est un fait. Elles ne peuvent se rendre à la Source de toute Vie, à l’Être. En effet, depuis la sortie du «paradis terrestre» d’entités que nous appellerons Adam et Ève et de leur progéniture, - entités provenant de la dissolution de l’état androgyne d’un Être de grande puissance qui vivait dans l’emplacement terrestre où se trouvait l’Arbre de Vie et l’Arbre de la Connaissance – les entités subtiles n’ont pu retracer la porte permettant d’entrer au paradis car elle a été «barrée» volontairement par certaines espèces d’Anges pour ne plus être accessible aux entités qui auraient chutées par désobéissance à Dieu. Donc, depuis ces temps reculés, les entités subtiles entrent dans un corps et sortent du corps sans faire autre chose que de développer des à-côtés d’eux-mêmes; et ce, sans jamais pouvoir revenir à leur nature ni retrouver dans le paradis, le Père (le paradigme actuel subtil recherche le Père par le Fils, Christ ou Bouddha).
L’entité inconsciente ne sait rien de cela. Son petit corps physique ne sait pas cela. Il est la robotique qui avance dans sa vie sans conscience de ce qu’il y a en dedans de lui ni d’où provient ce qui existe en dedans de lui. Il ne sait donc pas sa nature d’être ni la forme de caractère que prendra cette nature dans sa manifestation terrestre. Pour elle, ouvrir sur des ateliers de conscience, c’est un saut impossible à faire actuellement.
Parler du Bardo et Se sortir du Bardo
Comme on l’a vu, l’âme et l’esprit croissent dans et durant le voyage terrestre de ce corps physique qui se déplace dans son quotidien, qui vit des évènements, des émotions, des idées en rapport avec ce qu’il doit ou veut vivre. Quand on constate l’état des dires de l’ego surplombant l’esprit, de ses propos, de ses pensées, de ses émotions importantes pour lui faire croire qu’il vit, on peut dire qu’il, la Bête, est totalement perdu dans le Bardo. Et la Belle est trop haute et lointaine pour venir à sa rencontre.
Pourquoi parler du Bardo Thödol dans ce contexte occidental de vivre avec ou sans conscience? Parce que les gens de notre humanité vivent vraiment le Bardo Thödol dans leur vie de tous les jours et non dans l’état de transition où ils réalisent qu’ils sont des êtres de lumière de qualité différente mais vivant dans une prison de chair. Esprits incarnés dans un corps physique, ils n’ont pu se libérer de leurs dogmes, de leurs peurs, de leurs pensées sur ce qu’est la vie. De telle sorte qu’ils sont restés dans la peur d’être, dans la peur de vivre libre du dedans (divers plans subtils liés aux corps subtils) comme du dehors (la vie concrète sur terre). En ce sens, les entités vivant cette humanité terrestre sont mortes en dedans et en dehors car leurs peurs, leurs principes leurs créent des chimères qu’elles ressassent, qu’elles veulent, qu’elles poursuivent sans relâche. Voilà où en sont les entités de l’humanité présente : continuer leur état de mort ou bien rechercher ce qui passe en elles et hors d’elles pour voir ce qu’elles sont, leur nature intrinsèque afin de se diriger vers l’Essence. Selon le choix fait, les entités pourront rester dans le Bardo et souffrir d’autres vies ou commencer leur chemin de libération par l’apport des ateliers de senti énergétique et leur implication dans cette démarche de Vie.
Pouvoir choisir de se sortir du Bardo? Chaque entité sent les odeurs, ressent le toucher, goûte la vie, voit la beauté, entend les forces de vie différemment dans et par son corps physique. Comment cela se peut-il lui permettre de se connaître, d’arriver à sa nature et à sa finalité? Pour activer la vie des entités de cette humanité, le développement des cinq sens subtils du corps physique/éthérique doit être mis en éveil grâce à des ateliers de senti énergétique permettant d’atteindre sa connexion à soi-même, à sa Nature même. Ensuite, travailler à enlever le stress, la maladie de l’ego inférieur autant que supérieur de vouloir tout capter pour diriger l’entité comme un canal menant au divin. Éliminer les qualificatifs d’évènements ou d’opinions qui sont émis sur les personnes qui affectent votre vie ou votre vision de la vie. Prendre conscience de l’importance du mobbing dans votre vie, du harcèlement moral fait de railleries, de sarcasmes, d’opinions douteuses car ils vous brûlent la peau subtile et vous brisent la carcasse. Enfin, vivre sa vie en entité consciente et en activant cette conscience dans les actes posés pour atteindre concrètement la Nature de soi.
L’atelier du 31 décembre, à 14 heures au Centre Multifonctionnel Francine-Gadbois, vous invite à dépasser le message divin du conte «La Belle et la Bête». Il vous invite à entrer dans la danse et à vous mettre en route pour éliminer les qualificatifs qui nourrissent vos dires et qui font en sorte de densifier l’énergie (ou votre aura) de vos corps subtils de masses d’ombre qui vous enlèvent la santé physique et vous apportent la mort physique.

Entrée : 40$
Réservation nécessaire.
Adresse du Centre Multifonctionnel : 1075 Lionel-Daunais, Boucherville.
Pour de plus amples renseignements, appeler au CSR.