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Le CSR invite les gens intéressés à connaître, comprendre et activer ce qu'ils sont de façon à viser un état d'être appelé bien-être constant permettant la revitalisation du corps physique.
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Le CSR
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Atelier du 21 avril 2013
9e Invitation du CSR Inc.

Invitation du CSR «Toi, agis dans la réalité qui est devant toi !».

Bonjour à tous!
Dans ces temps difficiles où les émotions sont exacerbées individuellement et collectivement, il est nécessaire de regarder comment ces émotions proviennent de la réalité projetée par nous sur ce que l’on voit, l’on touche, l’on mange. Il est important que vous voyez comment votre réalité mentale vous affecte.
 
Le climat est déstabilisé par les éthers qui boursoufflent les quatre éléments de notre terre. Les forts vents ( éther Vayu) liés à l’eau font des ravages. Ils proviennent de la tuerie de l’humanité activée par la décision de «Dieu». Je ne peux changer le système qui a été défait. Je peux modifier le sens de la tuerie en meublant la partie brisée dans mon corps subtil de l’énergie de vie et de l’énergie de son. De cette façon, la mandorle va pouvoir remettre en marche l’aspect phallique de l’énergie cosmique. La revitalisation de cette mandorle va permettre la création de nouvelles formes. de vie. Il me restera à passer dans le point de départ de toute vie.
 
Vous recevez en annexe un document ( Évènements marquants de la semaine) montrant ce qui se passe continuellement depuis belle lurette. Ce sont ces évènements qui ne peuvent s’arrêter tant que je n’ai pas retrouvé cette réalité absolue qui était dans mon corps avant la tuerie de l’humanité. Je ne peux changer la coupure mais je peux l’arrêter et la transformer.
 
Soyez assurés que je comprends votre incompréhension de ce que je vous dis. Ce qui est important, vous le prendrez à votre manière. Pour le reste, il vous faut le vivre intérieurement pour savoir ce dont je parle.
 
Il vous faut vous impliquer. Alors, je vous ai montré la réalité mentale de la Commission Charbonneau, réalité qu’elle projette sur ce qu’elle voit, entend, touche. Ce faisant, ces choix d’action ont une influence négative sur les gens. Prenez le temps de lire cette invitation que je vous envoie comme information.

Depuis les derniers jours, la tension dans les plans subtils de mon corps physique augmente. Je suis toujours dans la mandorle1 et l'énergie vitale remonte et l'enveloppe régénérant l'espace qui permet la construction des formes. J'ai des sueurs froides qui me parcourent entièrement l'espace en dedans de moi. Je vais donc voir ce qui se passe. Il se fait beaucoup de mouvements énergétiques puissants dans le bassin, dans le bas-ventre, au «chakra » du coeur et dans le chakra de la gorge, à la nuque et à la tête. Souvenez-vous que le corps physique et ses plans subtils représentent l'univers. L'exploration des corps subtils implicites à ce corps physique permet de trouver la nature de ce que l'on est, l'origine de ce que l'on est, la finalité de ce que l'on est. Cette exploration et ce vécu dans cette exploration permet d'arriver à « ce qui est».

Cependant, savoir où se passent les choses dans l'univers de votre corps subtil éthérique et de ses corps subtils faits et non créés ne sert pas à vous débarrasser de votre problème de vision sur l'illusion que vous entretenez sur la nature de vous-même.

Il faut donc ouvrir le bal et agir dans le quotidien de votre vie. Agir? Qu'est-ce que ce mot veut dire? Il s'agit de regarder les évènements qui se présentent à vous, de regarder ce que vous faites avec ceux-ci puis de regarder la croyance qui vous fait agir. C'est à cette seule condition que vous aurez la possibilité de vous rendre à la découverte de la nature de vous-mêmes.

Vous êtes prisonniers de la réalité mentale. Une idée, une vision que vous entretenez concernant ce que vous voudriez n'est pas la réalité. La réalité se produit devant vous. Elle arrive avec un évènement précis, à tout instant. Devant cet évènement, vous faites un choix de critères à appliquer plutôt que d'autres et une action se pose. Quel est ce choix et quelle action posez-vous? Comment faites-vous face à un évènement précis qui vous est amené par votre mental lié à votre vision de ce qu'est la vie, de ce qu'est pour vous le monde, le couple, l'amour, la joie? Comment entrez-vous dans la réalité et comment la vivez-vous? Quel ressenti vous apporte ce vécu? Bonheur court car vous pensez ainsi? Malaises car vous tergiversez sur plusieurs principes à pousser ensemble dans l'action? Par l'inconscient collectif ou égrégore commun de culture, nous faisons face aux mêmes dilemmes de choix de croyances, de principes et d'action qui embellissent la vision de ce que devrait être la réalité. Nous sommes coincés comme personnes et comme société par la peur d'être. Les agissements de la société vont dans le sens de ne pas accepter le développement d'un état d'être promulguant la liberté. Ce développement va l'anéantir comme gestionnaire unilatéralement des humains. Comme du temps de Jésus, la structure gestionnaire a peur de perdre le contrôle sur les humanités, sur le peuple. Elle a accepté de tuer celui qui est venu lui porter un autre message. Aujourd'hui, nous sommes dans les mêmes souliers avec la gouvernance Marois. Elle ne favorise pas le retour de l'humain à sa nature. Elle favorise qu'il soit un bon citoyen professionnel qui fasse rayonner le Québec (paroles de Pauline Marois prononcées au Sommet de l'Enseignement Supérieur).

La même vision de la vie se passe et se reproduit à l'échelle de la société. C'est tout un problème auquel nous faisons face car la vision qu'on a de la vie en regard de soi et des autres fait le terrain de jeu sur lequel se joue la vie, notre vie et notre mort. Nous y croyons tant que nous aimons l'ensemencer en nous. Constamment. Comment faire face à ce soi karmique comme société et pour chacun dans cette société? Voici un exemple de réalité voulue et montée comme arme par la Commission Charbonneau.

Voici un exemple des plus concrets de l'amour des principes dont la moralité, la culpabilité, amour qui est utilisé pour monter de toute pièce la réalité mentale nécessaire aux procureurs de la Commission pour étayer leur vision des questions à poser pour confirmer leur réalité. Cette réalité est visible. Elle est propulsée comme véridique lors des entrevues obligatoires réalisées par les avocats procureurs de la Commission Charbonneau, Me Denis Gallant et Me LeBel ainsi que par les deux commissaires, France Charbonneau (juge J.C.S., présidente) et Renaud Lachance. Vous pouvez voir cette fausse réalité par le vécu des témoins à la Cour, par les attitudes et comportements des procureurs face aux témoins qui subissent la pression volontairement utilisée par la Commission, par les commissaires qui montrent fortement aux témoins leur réprobation des «fautes commises» eut égards aux vertus de moralité et d'intégrité qu'ils veulent comme critères évaluatifs de la validité des témoignages.

Projection de la réalité mentale de la Commission Charbonneau = fausse réalité

Je vais vous présenter les choix de principes, de règles, de normes qui se jouent actuellement à la Commission Charbonneau et dégager le sens qui les encadre. La Commission s'est monté du matériel pour pouvoir choisir ses témoins, leur ordre, leur sens. Elle a donc un bagage qui est assez solide pour obliger des personnes comme Monsieur Trépanier ou Monsieur Zampino à venir témoigner. Elle s'est fait les dents depuis plusieurs mois avec les témoins des firmes de génie conseil. Elle s'est fait une idée des problèmes de collusion qui affectent la Ville de Montréal. Messieurs Trépanier et Zampino sont les numéros 1 et 2 qui peuvent expliquer ce qui se passe à la Ville. C'est là le choix du cadre de pensée montrant la croyance de la Commission quant à déclarer ces deux personnes coupables, sans avoir été entendues d'abord. Les dés sont bien pipés. Une arnaque sociétaire? Oui. Qu'ils soient coupables de collusion ou non, ils portent le chapeau par leur charisme, leur force de frappe, leur rébellion face à la pensée du système.

Exemple: Me LeBEl avance son questionnement en petites vagues serpentines, mêlant les faits dans une même phrase. Par exemple, le témoin doit prendre note de ses avancées serpentines et comprendre le piège tendu, comme sur la possible signature d'une lettre pour un financement à Di Maulo. Elle ne lui parle pas de la lettre. Il lui demande de voir cette lettre. Alors, il pourra parler sur du concret. Reproduction des propos enregistrés à la Commission le 17 avril 2013.

Le 17 avril 2013 page 87

Q. [177] Vous avez envoyé, en mil neuf cent quatre-
18 vingt... dans les années quatre-vingt-dix (90), une
19 lettre de demande de contribution financière à
20 Jimmy Di Maulo...
21 R. Oui.
22 Q. [178] ... pour votre caisse électorale.
23 R. Oui.
24 Q. [179] O.K. Donc, c’est exact?
25 R. Est-ce que vous l’avez la lettre? Est-ce que je

Le 17 avril 2013 page 88

1 l’ai signée? Est-ce que... Parce que là vous me
2 dites...
3 Q. [180] Je vous demande : est-ce que c’est exact?
4 R. Je n’ai aucun souvenir de ça. Je n’ai absolument
5 aucun souvenir de ça.
6 Q. [181] Donc, vous n’avez aucun souvenir d’avoir
7 demandé à monsieur Jimmy Di Maulo, dans les années
8 quatre-vingt-dix (90), une demande de contribution
9 financière pour votre caisse électorale.
10 R. Par lettre?
11 Q. [182] Par lettre.
12 R. J’ai... je n’ai aucun souvenir de ça. Si vous avez
13 un document que vous êtes capable de me montrer,
14 bien, je vais le regarder, mais en quatre-vingt-dix
15 (90), on parle il y a vingt-trois (23) ans, que
16 j’aie un souvenir d’avoir envoyé une lettre à
17 monsieur Di Maulo pour une contribution... Monsieur
18 Di Maulo, d’abord, est-ce qu’il demeurait à Saint-
19 Léonard? Je ne le sais pas. Je ne le sais pas.
20 Q. [183] Est-ce que c’est possible que vous l’ayez
21 fait? Vous assistez quand même au mariage de Joe ou
22 de la fille de Joe qui est son frère. Est-ce que
23 c’est possible que vous ayez demandé une
24 contribution financière à monsieur Di Maulo à
25 l’époque?
R. Bien, écoute, on peut parler de monsieur Covone, on
20 peut parler de monsieur Tremblay, on peut parler de
21 monsieur Lavoie là, j’ai dit Tartempion. Mais, ce
22 que je vous dis là, c’est que que ce soit Di Maulo,
23 que ce soit monsieur Lavoie, que ce soit madame
24 Bédard, je ne peux pas vous confirmer aujourd’hui
25 que j’ai signé une lettre, une lettre de

Le 17 avril 2013, page 91

1 sollicitation pour ces personnes.
2 Q. [187] Mais, vous ne pouvez pas l’exclure dans le
3 cadre de vos fonctions, comme vous venez de
4 l’expliquer.
5 R. Je ne confirmerais pas non plus que je ne... que je
6 ne pourrais pas l’exclure.
7 Q. [188] Ah! C’est tellement bien dit. Donc, à moins
8 d’avoir un document, je comprends qu’on reste dans
9 la possibilité de l’impossibilité ou... peu
10 importe.
11 R. Madame la Présidente, on pose une question. Si vous
12 avez en preuve une pièce, montrez-moi la pièce et
13 puis là je vais vous expliquer si c’est ma
14 signature et si je l’ai signée.

Commentaire de Ghislaine

C'était un exemple parlant de la stratégie sinueuse, serpentine de la pensée de Me LeBel allant au cynisme (regarder l'attitude et le comportement à la télévision) et au jugement (pas de respect- chose jugée-188). Les insinuations mises de l'avant par Me LeBel lui permettent d'offrir insidieusement l'acceptation possible de faits sans parler de preuves formelles. S'il ne fait pas attention, Frank Zampino va se faire bouffer et sa vérité avec.

J'appelle cette forme de questionnement une stratégie déloyale de la part d'une avocate car ce questionnement brouille la piste, aveugle le témoin. Ce type de questionnement mêle les faits et les «memérages» à propos de ses actes passés (assister au mariage du fils de Monsieur Cotroni- donc faute d'être avec une personne mafieuse selon la Commission, et ce fait est chose jugée avant même de questionner Frank Zampino). Le cadre de pensée de la Commission est actualisé dans le concret de ses questions - pas de respect pour le témoin. On l'attaque pour connaitre ce qu'il nous faut pour étayer sa vérité. Cette façon d'être et de faire de Me LeBel ne permet pas à la Commission d'établir les faits simples car les émotions, la morale, les sentiments se mêlent aux recherches objectives de la vérité que la Commission se vante de vouloir promouvoir. La Commission n'est pas vierge dans son avancée de recherche de la vérité.

Vous avez pu voir un exemple de choix de règles (moralité) de critères menant à un jugement cynique de la Commission vu sous des apparences à peine acceptables. Ces jugements forment la «réalité» sur laquelle viennent défiler et s'empiler les témoignages des témoins favorables ou des témoins récalcitrants à l'attitude et aux comportements de la Commission. Ces témoignages s'insèrent dans la réalité montée des procureurs et des Commissaires. Ils contribuent à tisser de plus belle le montage de la réalité que la Commission s'est orchestrée. Ce montage de la réalité est naturel pour ces personnes. Voilà pourquoi vous devez le regarder. Vous aussi faites ce montage d'idées qui fait une réalité chimérique, pas réelle.

Exemple du montage de la réalité mentale projetée

Les 17 et 18 avril dernier, la Commission Charbonneau vous a fait un montage d'une réalité mentale en direct. Le témoin, Monsieur Zampino, arrive pour témoigner dans un contexte qui lui est rébarbatif, méprisant, insultant même puisqu'il jouit déjà d'une aura négative bien malgré lui. Les témoins précédents sont venus pousser leurs dires et parfois leurs ouï-dire le concernant. Il est déjà placé dans un panier (population et la Commission) rempli de serpents, de vipères même. Je vais vous montrer la réalité que veut la Commission dans l'entrevue réalisée par Michel Viens, journaliste à Radio-Canada le 18 avril dernier. Je vais vous montrer comment cette réalité est mentale, basée sur du théorique et non sur la réalité vécue par les témoins.

Dans son témoignage, Monsieur Zampino explique sa fonction, sa situation qui lui permet de venir dire que :

Piège serpent/diable #1 La Commission a des préjugés sur lui. Qu'elle tente de le pousser à dire ce qu'elle veut et non ce qu'il a vécu (Paroles dites à Me Lebel qui est suffisante dans ses questions, le prend de haut les 17 et 18 avril);

Piège serpent/diable #2 La Commission veut lui faire avaler qu'il connaissait «la collusion concernant les contrats de la Ville avant la Commission. Il soutient ne pas s'être ingéré dans un projet.» Monsieur Zampino explique comment ce montage documentaire de la Commission n'explique pas la réalité vécue. La tension monte entre les procureurs, la présidente et Monsieur Zampino;

Piège serpent/diable #3 La Commission a tenté de faire un autre coup d'éclat en demandant à Frank Zampino s'il savait qu'il était allé à un mariage dont le marié était le fils de Cotroni;

Piège serpent/diable #4 La Commission par Me Lebel demande à F. Zampino d'expliquer la teneur, les raisons qui motivent 1800 appels à son téléphone. Bien sûr, Me Lebel veut montrer la possibilité de collusion par ces innombrables appels. 18 avril- Action de F. Zampino face au serpent. Il parle à la Commissaire avec doigté. Il lui souligne que 1800 appels ne peuvent exprimer la réalité de ce qui s'est vécu dans sa fonction. Il est obligé de s'y prendre une deuxième fois car la commissaire Charbonneau, au plan mental, ne peut pas le prendre ce message. Il est obligé de démontrer progressivement que de par sa fonction, ces chiffres étaient assurément erronés.

Ghislaine - Explication de Zampino sur les nombreux appels répertoriés comme vrais sans égard à la réalité donc faussement interprétés ou montés.
Voici un exposé du questionnement sans relâche de Me LeBel auprès du témoin.

5 Q. [535] On aura toujours l'occasion d'examiner le
6 document si monsieur Zampino est d'accord pour en
7 donner une copie aux procureurs de la Commission et
8 on pourra voir ce qu'on en fait demain.
9 Donc, Monsieur Zampino, à titre de mémoire,
10 selon votre mémoire et selon vos relations avec
11 monsieur Trépanier, quels sont les sujets de
12 conversation qui pourraient y avoir lieu entre vous
13 et monsieur Trépanier?
14 R. Premièrement, Madame... Madame la Présidente,
15 j'émets énormément de réserve sur le dépôt d'un document dans la forme qu'il est déposé. Ça ne 17 représente pas la réalité. Il n'y a pas eu mille
18 huit cents (1 800) appels entre monsieur Trépanier
19 et monsieur Zampino durant la période de deux mille
20 cinq (2005) à deux mille huit (2008) comme vous
21 l'indiquez, là.
22 Q. [536] Monsieur Zampino, je vais vous demander de
23 répondre à ma question. Vous êtes excellent et passé maître dans l'art de nous répondre sans nous
25 répondre. Donc, quelle est, quelles sont les

Le 17 avril 2013, page 214
1 raisons qui pourraient...
2 R. Madame la Présidente, je prends objection à un
3 commentaire comme celui-là.
4 Q. [537] O.K. Objectez-vous (Ghislaine voit l'attitude inacceptable de Me LeBel à la télévision et note le manque d'intégrité, de respect du témoin), mais répondez à ma
5 question. (note- Voyez l'attitude ulcérée et baveuse de l'avocate à la tv) Quelles sont les raisons qui pourraient
6 justifier les appels téléphoniques entre vous et
7 monsieur Trépanier? On ne s'accroche pas au nombre,
8 là. Quelles sont les raisons qui pourraient faire
9 en sorte que vous et monsieur Trépanier communiquez
10 ensemble?
11 R. Monsieur Trépanier comme on peut voir à l'écran à
12 téléphoner, selon les données que vous nous
13 indiquez, mille soixante (1 060) fois au 4138. Si
14 je vous dis aujourd'hui ici que sur les mille
15 soixante (1 060) appels qu'il a faits au 4138, il
16 n'y a pas eu plus que trente (30) appels qui sont
17 passés directement dans mon bureau. Je vous dis la
18 vérité.
19 Alors, avant d'exposer des tableaux comme
20 celui-là qui laisse sous-entendre que monsieur
21 Trépanier appelle mille huit cents (1 800) fois
22 monsieur Zampino, c'est d'induire en erreur, c'est
23 de... c'est d'émettre un scénario qui n'est pas le
24 reflet de la réalité.

Piège serpent/diable #5 Monsieur Zampino répète à Me LeBel que les appels dont il est question ne sont pas véridiques et que le montage fait avec ces appels et le sens qui est voulu implicite à ceux-ci ne tient pas la route. Me LeBel revient encore dessus en insistant négligemment ou en glissant subrepticement sur la possibilité de ses appels et surtout sur leurs raisons, non pas sur le nombre d'appels mais, dit-elle, sur les raisons motivant ces appels; Observez Me Lebel quand elle parle: la figure, son attitude, sa contorsion mentale est visible. C'est la forme du piège des avocats qui veulent une réponse qu'ils connaissent… ou reconnaissent comme vraie. Ce qui n'est pas le cas ici puisque Me LeBel est apparemment mystifiée par l'avancée de force de F. Zampino. Elle en perd ses moyens avec raison car l'interprétation faite n'est pas réelle et le sens de culpabilité implicite que la Commission se monte sur ces appels devient un aspect qui invalide le processus de la Commision. Alors, la vérité de Me LeBel vient de se faire manger par son serpent, sa vision de la culpabilité affecte la validité du témoin car vue selon ses critères de moralité (LeBel dit- aller avec des mafieux, ça ne se fait pas…) et d'interprétation (être à coté d'une personne dite «mafieuse» te fait «mafieux» aussi). Me Lebel ne cherche pas à raffermir la validité de ses documents, de ses armes malgré que Frank Zampino le lui offre en lui expliquant l'erreur d'interprétation du fond de son tableau des appels. Son cadre de pensée étant déjà bien pourvu de sa force d'armes, elle ne prend pas la perche tendue par Frank Zampino. Ce fait montre que les dés sont pipés. Dans sa tête ainsi que dans celle des commissaires ou de Me Gallant, procureur de la Commission, le cadre de pensée propose des questions qui n'ont pas rapport aux faits de la réalité mais sont des projections mentales qui devraient être la réalité de la Commission.

Vision individuelle est aussi celle du collectif

Et voici l'avancée du collectif qui vit cette vision incongrue de la réalité mentale projetée de la Commission. Je vous apporte les propos du collectif par le moyen des médias, les journalistes. L'entrevue de Michel Viens avec madame la juge (non ex-juge car la fonction est encore en elle) Coupal.

D'entendre Frank Zampino faire une pareille avancée dans la Commission c'est pour les médias de Radio-Canada «en faire» toute une portée négative: «il attaque, il est coriace, il est bien préparé » termes dits pour indiquer la remontée impensable d'une personne affaiblie par le collectif bien avant son témoignage. Les journalistes utilisent les qualificatifs «il attaque» ou «il est coriace» pour indiquer aussi leur couleur associée à celle de la Commission. Ces termes montrent la fusion du cadre de pensée (ou paradigme) des journalistes à celui, incontournable de la Commission.

Réaction face au Piège serpent/diable #5 Remettre en cause la validité des informations provenant de son agenda. Donc, il remet en question la validité de contenu des tableaux de la Commission. Parler à la commissaire Charbonneau d'erreurs possibles trouvées dans son agenda électronique c'est impensable pour Michel Viens, pour Isabelle Richer, pour madame Coupal (dit une fois sur 2 dialogues). Les journalistes se «garrochent» sur cette action qui ne peut être. Quoi! Attaquer la crédibilité des documents de la Commission le concernant? Cette idée leur est impensable. Mais si Zampino a raison alors les notes mises dans ces tableaux et le sens qui leur est donné nuisent à la vérité.

Quant à la validité des tableaux, Zampino leur dit qu'il croit qu'il y a des problèmes dans ce qui est inscrit dans son agenda. Il leur répète qu'il pourra leur faire la démonstration lorsqu'il répondra à certaines questions et/ou lorsque la Commission lui donnera accès à son agenda électronique, dit-il. Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à maintenant. Pourquoi? La Commission a-t-elle refusé cet accès à F. Zampino? Les règles du pouvoir sont-elles absurdes? Permettent-elles d'«entourloupetter» un témoin afin de le rendre en incapacité de se défendre contre leurs armes de chiffres et d'interprétations de ceux-ci selon un sens autre que la recherche de la Vérité? La Commission cherche-t-elle à valider un sens, celui de rechercher les indices comptables et relationnels qui permettent d'accéder à l'échafaudage de ce qu'elle croit et veut retrouver comme réalité?

Voici les paroles de l'échange entre Michel Viens de Radio-Canada et Madame Coupal.

«Michel Viens - «Parlons-en tout de suite des travaux de la Commission Charbonneau.… L'ex-président du comité exécutif de Montréal Frank Z a amorcé sa deuxième journée de témoignage devant la commission Charbonneau et encore une fois, avec beaucoup d'aplomb comme vous allez le constater, Il a été longuement interrogé sur le projet Marc Aurèle Fortin de même que le congédiement de son ami Bernard Trépanier.

Michel Viens dit à madame Coupal : « Commençons par son autre attaque en règle vraiment de monsieur Zampino ce matin. «Ça eut l'effet d'une bombe. Monsieur Zampino qui a laissé entendre que son agenda électronique avait sans doute été modifié et que les documents que l'on présentait à la Commission n'étaient peut-être pas conformes à la vérité.

Suzanne Coupal répond :

« Et vous savez ce sont des propos extrêmement sévères et j'ai même pris la peine de demander à ce qu'on sorte le mot pour mot. Parce que ce que dit Monsieur Zampino il s'adresse à la présidente:

Il dit: je dois me baser sur certaines inscriptions dans mon agenda qui ont même été publiées par la Commission. Je suis porté à croire qu'il y a des informations qui sont là et qui ne reflètent aucunement la vérité. Il ajoute, à la toute fin : on pourra plus tard en faire la démonstration si on me pose certaines questions.

Suzanne dit : « Alors, vous savez ce sont des propos graves. On dit à la Commission: peut-être que cette information qui apparait à mon agenda électronique, -on a d'ailleurs refusé de lui remettre son agenda, il en a fait la demande à plusieurs reprises,- qu'on aurait falsifié certaines des informations. C'est quand même une accusation lourde de conséquence.

Michel Viens: «On n'ose pas imaginer, Suzanne, que quelqu'un ait pu falsifier ces documents-la. Pas à la Commission du moins?

Suzanne répond : «Ben, faut pas imaginer ça, En ! Alors vous comprenez que ce soit vrai ou non, et, si c'est faux qu'il lance une telle accusation, je pense que la Commission devra réagir. Alors, de toute manière, d'un côté ou de l'autre, ce sont des accusations qui attaquent le fondement même de la Commission. Michel Viens: «Pourquoi est-ce qu'on refuserait de remettre une copie à tout le moins de ses notes de son agenda à Monsieur Zampino?»

Suzanne : «Je partage votre opinion Michel. Je pense qu'on devrait remettre au témoin son agenda. Et, une fois qu'on a établi que les notes qui apparaissent à cet agenda, qu'il soit manuel ou électronique, ou peu importe, que les inscriptions sont faites, je vous dirais de façon concomitante avec les actes qui y sont inscrits… En d'autres mots, si il nous dit bien : « j'ai bien inscrit ce rendez-vous à mon agenda en 2010 et non pas je l'ai ajouté il ya 6 mois, je pense que cela peut servir effectivement d'aide mémoire et cet aide mémoire pourrait aider aussi la Commission à cerner davantage les faits tels qu'ils se sont produits.

Michel : «Voilà ! Alors, je vous invite à écouter comment Monsieur Zampino s'y est pris pour lancer cette bombe lors des travaux de la Commission.

Madame la Présidente dit : « Est-ce que vous présumez que les documents ont été falsifiés. Est-ce que vous voulez dire?»

Zampino : «… Ce que j'aimerais dire, Madame la Présidente, c'est que si je dois me baser sur certaines inscriptions à mon agenda qui ont été même publiées dans les dernières semaines à la Commission, oui, je suis porté à croire..France Charbonneau rit et Ah oui? Oui! Dit-il. Je suis porté à croire … Il reprend : je suis porté à croire que y a ya des inscriptions qui sont là et qui ne reflètent aucunement la réalité. OK J'ajouterais tout simplement (double) que moi, j'ai quitté la ville en 2008. Je sais qu'il ya eu des études, des enquêtes de vérificateurs internes et externes, internes à la ville de Montréal, dans le dossier de Contrecoeur, dans le dossier des compteurs d'eau. Alors, je ne sais pas combien de personnes … HUM…

La présidente l'arrête.

«Je vais vous rassurer tout de suite Monsieur Zampino. Y a aucune fausseté ou malhonnêteté ou de malversations (on entend le mot de Me Lebel) ou falsification qui sont faits du côté de la Commission.»

Michel Viens : «Imaginez un peu, quand même, que s'il fallait que Monsieur Zampino réussisse à faire la preuve que son agenda a été tripoté par quelqu'un au cours des derniers mois, des dernières années. Ce serait quand même une gifle épouvantable pour la Commission.»

Suzanne répond : «Oui! Vous savez, on a déjà vu ça devant les tribunaux alors qu'on avait vu des preuves qui avaient été, je vous dirais, un peu changées et ça a conduit à des décisions des Cours supérieures. Effectivement, là, ne pensons pas à ce scénario qui serait vraiment dramatique parce que vous savez, pour un petit geste, peut-être qu'on aurait fait en sorte de tout discréditer un travail fait qui a été fait par la Commission et qui est extraordinaire dans certains secteurs. Alors, soyons très prudents.

Michel Viens : « Et ça vient s'ajouter à ces fameuses listes d'appels téléphoniques dont on a parlé hier, voila! dit madame Coupal, les 1800 appels qui finalement qui n'en étaient que 200 au bureau de Monsieur Zampino»

Suzanne : «Voilà! » Et l'information du 357 alors que des noms d'individus y apparaissent alors qu'ils ne sont pas présents à des rencontres à ce club privé entre autres.

Michel Viens: « D'où l'importance d'être prudents» comme vous nous le rappelez si bien.»

Suzanne : Toujours. Toujours.

Merci beaucoup Suzanne. À tantôt! »

Du site http://www.radio-canada.ca/collusion-qc

Voilà toute la portée de figurer une réalité mentalisée dont on projette les critères d'accès sans la réalité apportée par les personnes qui l'ont vécue. Vous avez bien compris l'importance des jugements de la Commission qui transpercent et affectent la personne bien au-delà des questions posées. Vous avez remarqué aussi le type de questionnement serpentin de Me LeBel ou celui de Me Vaillant, sinueux, donné tout en caressant sa barbichette au menton, l'épaule légèrement décalée, etc. Ce type de questionnement sinueux offre deux propositions qui ne vont pas ensemble. Il oblige le témoin à réfuter la proposition ou le questionnement serpentin dus à son manque de clarté volontairement émis. Vous avez remarqué également la position de Michel Viens: incrédulité- impossibilité pour la Commission de se faire ainsi attaquer dans ses fondements.

Propos de Michel Viens :

«Imaginez un peu, quand même, que s'il fallait que Monsieur Zampino réussisse à faire la preuve que son agenda a été tripoté par quelqu'un au cours des derniers mois, des dernières années. Ce serait quand même une gifle épouvantable pour la Commission.» Suzanne Coupal en convient. «Effectivement, là, ne pensons pas à ce scénario qui serait vraiment dramatique parce que vous savez, pour un petit geste, peut-être qu'on aurait fait en sorte de tout discréditer un travail fait qui a été fait par la Commission et qui est extraordinaire dans certains secteurs. Alors, soyons très prudents.»

Dans le contexte du déroulement de la Commission Charbonneau, où se trouve la recherche de la vérité? Où trouve-t-on l'intégrité? Où trouve-t-on le respect du témoin et de sa vision de sa réalité? La société vit les mêmes affres de réalité bafouée. Les gens souffrent du syndrome de l'impuissance acquise par la mise en choix des normes et critères provenant de leur cadre de pensée.

Voilà que ces exemples de réalité faussée vous feront voir comment se fait la vôtre. Vous pourrez dorénavant avoir une main mise sur sa transformation.

Vous êtes attendus ce 21 avril 2013 à 17 heures trente.

Réservation nécessaire.
Entrée : 50$

Au plaisir!

Pour de plus amples renseignements, appeler au CSR.

Ghislaine Turcotte
Le Centre du Soi Rayonnant Inc
450 655 9329

csr@videotron.ca
www.lecsr.com

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