Bonjour à tous,

Amener l'essence du Soi supérieur et le moi inférieur à s'unir par le développement de l'expir/inspir qui permet à l'Homme de se remémorer qui il est. Pourquoi? Pour aider à l'activation d sens de l'action à accomplir : retrouver qui il est. L'inaccompli (0) devient accompli (1). Activer l'action demande l'entrée de ce «ce» que je suis vraiment dans les pieds, la Malķouth 1 et dans les genoux, la Malķouth 2 de l'Arbre de Vie afin de faire s'accomplir la Vie.

Nous sommes descendus dans l'espace des profondeurs des courants lunaires de l'Arbre de Vie. Nous sommes entrés dans les profondeurs de la croix ansée pour retrouver l'essence de notre nature. Maintenant, nous revenons à la surface en poussant les courants solaires à s'unir aux courants lunaires dans l'espace de la fondation de la séphirah Iésod. Nous meublons le corps physique de l'énergie vitale par le travail des reins, de la vessie remontant jusqu'au sommet, la couronne et entrons par les pieds puis meublons les genoux par la respiration de la peau pour rejoindre l'Être. Par les pieds nous retrouvons les Eaux primordiales. Puis nous remontons dans les genoux, élément Terre de la Nouvelle Malķouth, pour actualiser l'expansion de l'essence à travers le moi inférieur dépossédé de ses croyances sur la vie, sur comment on doit vivre, sur…

Certains adeptes de la kabbale, de hauts niveaux, croient que l'Homme a vécu une chute dramatique puisqu'il est sorti de l'état de bien-être dans l'Arbre de Vie, dans le Jardin d'Éden, avec la poussée de «Dieu» de se découvrir, de croitre et de se multiplier. Je ne parle pas uniquement de la conception terrestre de se vêtir, de manger, de croître et de se multiplier, mais de cette poussée consciente qui le fait découvrir progressivement ce qu'il est. Dans cet espace de progression vers la découverte de sa nature, maintes prières, maints psaumes, maints mantras sont venus à sa rescousse pour le soutenir afin de remonter jusqu'à lui-même. Je parle de respiration consciente, d'inspir et d'expir orienté sur un mouvement physique et non mental de vivre sa nature/essence dans ses pieds subtils et physiques. Nous y arrivons. Maintenant, tentez l'expérience. Balancez votre être en vous enserrant les bras autour du corps. Écoutez! Sentez l'espace que vous activez autour de vous et en vous. Lorsqu'entrés en connexion avec «vous», vous pouvez ouvrir le bal sur la partie de l'actualisation de l'action de Vie autour de vous et en vous. La partie féminine (la personne se remémore ce qu'elle est) et la partie masculine s'unit à cette partie féminine pour les épousailles célestes. D'où l'accomplissement issu de cette union, de cette respiration céleste de l'inspir et de l'expir originel. De Souzenelle explique une certaine vision kabalistique intéressante : l'inaccompli vers l'accompli allant vers un nouvel Arbre pour l'évolution humaine. Et aussi divine dirais-je.

1. Pour celle-ci, l'inspir et l'espir, mouvement de balancement binaire (0 et 1) primordial, donnait force et vigueur au cerveau primitif. Les sons, les mantras, les prières sont des outils de balancement des plans subtils qui aident à pousser les sons (inspir/expir) comme ondes dans les plans subtils de votre être. Ce rythme binaire de balancement du corps des plans subtils pour De Souzenelle et ce senti pour nous, ramène l'Homme au bois, à son essence. C'est atteindre le palier de l'inaccompli, le zéro (0). Pour nous, exploiter le senti, développer ce senti jusque dans la peau fait en sorte de nous connecter au cerveau primitif appelé rhinencéphale comme le dit Annick de Souzenelle. Ci-haut, voici une image du cerveau primitif.


2. Pour la structure subtile de l'Arbre de Vie, cette descente dans le féminin des profondeurs ramène l'Homme à une «quasi-végétalisation, au « bois», à son essence.» (De Souzenelle, Le Symbolisme du Corps humain, Éditions Dangles, 1984, p.268). Pour nous, nous touchons par les 5 sens à la profondeur de chaque «éon» en nous, de chaque molécule de vie. Nous touchons l'essence de l'espace de qui nous sommes. Nous atteignons une quasi-végétalisation de notre être implicitement, sans mémorisation de qui nous sommes.


3. Puis, l'Homme accentue sa partie mâle en se souvenant de qui il est et ainsi il pourra s'élever dans les hauteurs de l'accompli. Je cite: «Épouser le féminin c'est descendre dans les profondeurs de l'inaccompli pour s'élever dans les hauteurs de l'accompli. Toute respiration n'a pour but que de préparer et accompagner ce double mouvement. L'ultime expir verra la naissance du NOM. L'Ultime inspir, le couronnement des épousailles divino-humaines. De Souzenelle termine ainsi son balancement binaire de l'inspir/expir: l'ultime souffle réintégrera l'Homme dans le souffle divin archétypiel dans le sein du Père, AIN, d'où tout procède et vers qui tout revient».

Nous savons que nous venons de Ain et que nous retournons à Ain, à l'espace infini tout en étant dans la matière. Nous arrivons à cet ultime souffle, aux épousailles de celui qui sait ce qu'il est et qui fait son entrée dans la matière et son accomplissement. C'est le but de la Vie.Comment verrons-nous cette partie d'épousailles dans laquelle nous arrivons? On verra cela tantôt?

Sens des perturbations de la Nature (âme Binah) sur la nature terrestre.

À ce soir 19 heures.