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Le CSR
Y a-t-il une maladie journalistique qui se pointe?

Voici une analyse sur la couverture médiatique du conflit «étudiant» vu de façon réductionniste par les journalistes. Ne savent-ils pas que l’illégalité d’un évènement dépend du sens qu’on lui donne et de la portée qu’on lui donne à travers le champ « causal» avant de relier cette illégalité au simple fait de ne pas donner un itinéraire. N’est-ce pas suffisant de se faire casser la liberté de défendre ses droits alors que la décision d’un policier peut te faire étouffer toute manifestation parce qu’il est là, qu’il convient que tu es trop dérangeant avec ta marche et tes casseroles? Dans le contexte de revendiquer une façon d’être conforme  à rechercher le bien-être par suite des décisions unilatérales des policiers, il est surprenant que les journalistes trouvent l’acceptation du trajet excellente pour faciliter le travail des policiers. Voyez-vous donc! Ces pauvres petits sont obligés de courir après les mots des étudiants, eux qui aiment pousser les étudiants dans leurs retranchements. Hier, les gens ont donné leur trajet aux policiers. Ils ont aimé le leur donner. Léo Bureau Blouin a demandé aux manifestants de cesser leur travail afin de laisser la marge de manœuvre à la FEUQ pendant la soirée de négociation. Enchère de faiblesse car les  gens se sont faits embarquer pour la raison simple que l’itinéraire n’était pas respecté. Demain, ils trouveront autre chose. Mais ce que Léo Bureau Blouin leur a envoyé comme message c’est qu’il préférait que les étudiants et autres manifestants, par leur présence de soutien, ne puissent faire tourner la «sauce» qu’il a commencé et réussit à négocier dans le cadre et les contraintes qu’il a accepté pour la négociation sur les frais de scolarités de son bourreau même, le gouvernement. N’a-t-il pas le couteau sur la gorge et le révolver posé sur la tempe droite alors que la liberté lui a été enlevé par la LOI 78 par le révolver sur la tempe gauche par des êtres de puissance comme Melchisédech et sa gang qui emprunte ses corps subtils les plus développés pour pousser les idées de contrôle du pouvoir en lui en montrant que le gouvernement et les lois sont plus importantes que de répondre aux besoins de l’humain qui doit apprendre qu’il peut se développer pour lui-même et non se développer pour être une fourmi besogneuse pour le maintien de la collectivité de fourmis. Pourquoi le pouvoir d’en-Haut veut-il cela? Pour garder le contrôle de la collectivité, en bas, et donc investir les corps subtils possibles du premier Ministre, comme aussi des trois mouvements étudiants, pour tenter de faire agir le premier Ministre et/ou ses collaborateurs dans le sens du Contrôle et du maintien du contrôle sur la collectivité. C’est ce que Dieu appelé Melchisédech/Métatron/Michaël, veut. Mais ce temps est révolu! Comme on entend dans le Seigneur des Anneaux :  le temps des Hommes est arrivé! Il est arrivé le temps de pouvoir «voir» que la structure actuelle est faite pour le pouvoir et non pour l’assistance de l’humain à devenir ce qui n’est pas développé en lui : l’Humain.

Depuis plusieurs jours, j’écoute attentivement les propos des journalistes animateurs de nouvelles à la télévision, particulièrement à RDI, à LCN, à TVA, à Radio-Canada, au sujet des manifestations quotidiennes faites par les trois groupements étudiants, la Feuq, la Fecq et La Classe. Je parle d’une maladie qui semble se pointer devant les caméras. Voyons donc ce qui se passe!

Je vois que les annonceurs de nouvelles et de bulletins spéciaux et les journalistes qui expliquent ce qui se passe sur le terrain, sont en «problème de santé» chacun à leur façon. Je m’explique. Leur état d’être inquiète mon oeil, ma vision et mon écoute. Ils répètent le même profil d’attachement à la structure dans leur travail d’informer la population de la teneur du conflit entre le gouvernement et les étudiants. Cette information prend invariablement le même chemin, celui d’épouser la vision du système concernant la problématique soulevée par le refus des étudiants d’accepter la hausse des frais de scolarité imposée par le système. Acceptant cette situation aveuglément, les personnes/animateurs de nouvelles ne voient pas une autre facette de la situation gérée par le gouvernement, une situation de traitrise sur le plan social, sur le plan de l’Éducation des humains vers l’autonomie. Même les élus ne le voient pas eux-mêmes car ils croient sincèrement qu’ils font le travail adéquatement sur le plan physique. Donc, les annonceurs/animateurs ne voient qu’une seule facette du conflit et de la crise et en parlent dans le même sens lorsqu’ilss conversent entre eux pour donner l’information à la population. Dans leur travail ces journalistes et annonceurs se lient à la structure gouvernementale par et lors de leurs interventions et brandissent les mêmes «sempiternelles» questions sur la situation créée par les manifestants sans penser que l’état policier est bien présent et qu’il fait aussi des vagues dans le climat de la manifestation. Que les journalistes soient orientés par les annonceurs est une chose. Qu’ils soient confrontés à répéter les mêmes observations concernant les manifestants qui ne donnent pas le trajet de la manifestation ou qui ne le respecte pas ou qui attaquent les policiers comme de mauvais enfants montre un problème de vision unique, ce que j’appelle un lien commun avec la structure. Ce lien est un cordon qui les enserre à la structure par le partage de leurs principes et de leurs croyances. Leur travail reflète ces principes et ces croyances. Leur travail est le reflet de ce qu’ils sont maintenant. Dans leur oeil, ils ne sont pas concernés par ce conflit et jouent le jeu de ceux qui sont et vont avec le pouvoir. Pourtant, aux yeux de tous, la structure gouvernementale joue de ses tactiques sur la scène de la vie et atteint les humains dans leur vie, dans leur santé par sa gestion et le sens de cette gestion. L’intégrité8 n’est pas au rendez-vous pour gérer le bien commun mais l’habileté à passer les obstacles pour arriver là où l’on veut. Développer cette habileté sans intégrité devient un jeu malsain et vilain contrevenant à l’épanouissement de tout individu. Dans ce sens, les injonctions ayant été impossibles à gérer, il ne lui restait que l’adoption de la Loi 78 pour arrêter l’hémorragie de la manifestation de la colère des étudiants et des personnes qui les accompagnent comme actives dans leurs démarches. Alors, y a-t-il une maladie journalistique qui se pointe dans les humains/animateurs de nouvelles à travers l’information qu’ils donnent à la population ?

La façon d’être des journalistes, des annonceurs révèle la position de leur être intérieur dans sa participation à l’échiquier de ce conflit qui sévit fortement entre étudiants et gouvernement, faisant entrer la dégringolade des valeurs de justice et de vérité sous l’apanage vertueux du droit : droit à vivre selon les règles du droit ou refus de vivre l’injustice de ces règles de droit et périr. Cette façon d’être des annonceurs/journalistes se voit par les paroles dites, par les regards envoyés, par les attaques subtiles dans les mots, par le sens des questions posées, par la couleur des questions posées et des réponses et pourparlers qui suivent face à l’élaboration qui est sous-jacente au conflit soit les valeurs du problème social en cours. Elle se voit fortement par les croyances, fondements des mots dits, des expressions faciales, de la cour qu’ils font au Pouvoir dans la couverture des évènements actuels entourant les manifestations.

Position des Étudiants et du Gouvernement

La position des étudiants est clairement identifiée : refus d’accepter la vision du gouvernement quant à assumer ces frais dans une situation sociale de corruption, de déni de justice. Le gouvernement utilise le moyen qu’il connait : utiliser le Droit et combattre ce refus en votant la Loi 78. Il préfère se coller à la question du Droit constitutionnel pour régler les conflits. J’appelle cela utiliser le «petit droit» car ce droit est formé de règles sèches qui manquent de vie par manque de sens Oui, ce droit formé de règles sans sens est oblitéré de l’essence même qui permet à la Cour d’exister et de travailler pour favoriser l’humain. D’où le problème de validité des tribunaux à répondre adéquatement aux besoins des humains qui s’y rendent pour trouver justice. Tel que prôné par les avocats et le Barreau, il vaut mieux accepter la pire des négociations plutôt que de passer à la Cour où tout ce qui est jugé est fonction de règles de droit oubliant le sens de l’humain. Vous comprenez toute la valeur de l’argumentation de Robert Dutil face à faire valider la Loi 78 par la Cour. Ces hautes majestés parlent au nom de la Loi au sens de règles pures, sans failles où la question de droit est primordiale sur le vécu du petit humain qui est la structure même, en soi. L’humain est la vie. La structure nie ce fait. Elle choisit de passer au-dessus de l’humain, par son droit constitutionnel, pour lui donner sa vision de comment il doit vivre sa vie avec ses règles.

Voici quelques exemples du traitement de l’information qui passe par le travail des annonceurs/journalistes, par leur état d’être. Regardons le qu’ils traitent, les principes et les croyances sous la vision qu’ils privilégient pour parler du conflit.

Croyance 1 – Fausseté ou Illégitimité des manifestations.

Lundi le 21 mai, Pierre Cantin, annonceur à LCN, pose des questions qui montrent que la situation qui se passe devant lui depuis 99 jours n’est pas celle qu’il voit par ses yeux. La nature du conflit est vue petitement en terme de refus de la Loi par rapport au déclencheur : refus du gouvernement de régler l’augmentation des Frais de scolarité. Ses questions tournent autour de l’illégitimité et du châtiment des transgresseurs de la Loi. Il partage la même croyance que celle du policier qu’il interroge, du Ministre qui conforte ses mêmes dires. Il s’en abreuve. Et les réponses reçues n’offrent pas de sens permettant de les relier à la véritable nature du conflit. De sorte que ce qui est ressorti comme actes répréhensibles deviennent des petits faits mis en relief sans le sens de recherche de justice et de vérité qui doit les englober. Par exemple, Pierre Cantin se demande et il demande à ses invités comment cela se fait que les policiers n’appliquent pas les sanctions imposées par la Loi 78, par exemple concernant les étudiants qui sont masqués… ou concernant le fait que les étudiants ne donnent pas leur itinéraire. Et le bon policier Ian Lafrenière de lui dire qu’ils passent par-dessus … s’il n’y a pas de grabuge, qu’ils attendent. Après tout, ils peuvent utiliser le domaine «du code criminel» pour écraser les gens même s’ils ont à faire la preuve du crime …

Croyance 2 – Viser la paix sociale et faire des compromis sous le couperet

Dans leur travail, les annonceurs et les journalistes utilisent une autre croyance liée à la légitimité de la structure à châtier les étudiants transgresseurs de la Loi sans mettre le sens à la base de l’érection de cette loi. Ici, Léo Bureau-Blouin, sous les demandes de son groupe, accepte de donner l’itinéraire pour amoindrir les contraintes et viser la paix sociale tout en étant sous le couperet. Il accepte la croyance de viser la paix sociale. Il cède à une pression en dedans de lui dont le reflet, qui est en dehors de lui, vient à lui par les questions des annonceurs à ce sujet. Cette croyance est celle de favoriser la paix sociale au détriment de la recherche de la justice et de la vérité dans leurs revendications pour la valeur intrinsèque d’eux-mêmes.

Croyance 3 – Négocier avec le bourreau pour viser le retour de la paix sociale

Une autre croyance faussée passe par les propos journalistiques : négocier avec le gouvernement est nécessaire alors que le baillon leur coupe les veines de la vie. L’annonceur Pierre Cantin demande à Martine Desjardins, présidente de la Feuq et au président Léo Bureau-Blouin de la Fecq s’ils vont négocier de bonne foi avec la Ministre Courchesne tout en étant sous le couperet de la Loi 78? Comment cette question peut-elle sortir des lèvres de ces annonceurs/journalistes? Comme peut-on vouloir inciter des jeunes - dont le corps est encore en sursaut de vivre avec le couteau sur la gorge - à négocier avec leur bourreau toujours en recherche d’air et de vie? Bien sur, si le couteau est enlevé, peut-être que Léo et Martine Desjardins voudront négocier. Mais allez-y voir? Quand on parle de harcèlement dans une relation de couple, c’est plus facile de voir la situation dans laquelle se promènent Léo et Martine. Voyons! Comment peut-on demander à une femme battue physiquement et/ou psychologiquement d’être soumise à son violenteur pour avoir de quoi vivre ou pour devoir faire vivre leur bébé? C’est la même chose ici. Les étudiants ne doivent pas être soumis à la Loi 78 qui applique les règles du code criminel contre eux, sans justice car le sens qui est présent sous leurs actes se rapporte à l’injustice sociale créée par le Pouvoir établi même.

Autre indice de la présence de la maladie d’amour, d’être aimé par son bourreau, le gouvernement, de faire le bon petit gars qui veut ramener la paix sociale en négociant avec son bourreau avec ou sans son couperet sur la gorge et les fusils sur les tempes.

Pendant que La Classe va offrir la solution de ne pas cautionner une loi injuste et de marcher comme des personnes libres ayant les droits de marcher ainsi, une autre partie d’étudiants, la FECQ, sous l’égide de son représentant Léo Bureau-Blouin, va tenter de négocier avec son bourreau. Ce groupement va remettre son itinéraire, allant ainsi dans un sens contraire de celui de La Classe. Cette façon de faire indique la présence d’un malaise du groupe, d’une illusion, d’un manque d’amour envers lui-même : le groupe préfère négocier sur un «rien» mais il le dit. Il achète le peu de «paix» qu’il peut en attendre. C’est une maladie d’amour … de soi pour choisir de rechercher la satisfaction de la paix sociale nonobstant les droits fondamentaux qui viendront en contradiction avec cette paix. Par ce choix de valeur, la victime sous le couperet de la Loi 78 conforte son bourreau de continuer à lui serrer la vis. Comme un pervers qui harcèle sa conjointe puis lui envoie des fleurs en lui disant qu’il l’aime puis il recommence la torture …, celle qui accepte ce jeu aime cet état puisqu’elle collabore à son traumatisme harcelant. Ce cheminement ne fait pas d’enfants forts et ni robustes … En plus, l’effet de cette dispersion du sens des forces du groupe de la FEUQ et de la FECQ provoque une diminution de la force de frappe juste enlignée par La Classe.

Croyance 4 - Tu es responsable de ce que les autres font ------- Erreur

Une autre croyance, base de fondement des questions des journalistes, est insupportable : croire que les représentants sont responsables des comportements de milliers de gens déambulant dans la rue pour une manifestation face à leurs droits fondamentaux brimés par l’autorité même. Mais non! Si un journaliste dit que le gouvernement Charest est fautif dans l’éboulement des valeurs du système, cela ne veut pas dire que ce journaliste sera responsable des opinions de chacun sur la valeur de vérité (vrai ou faux) de son évaluation du gouvernement Charest. Quelqu’un lit un journal et décide de poser une action face à sa lecture. Seul celui qui fait l’action est responsable de son action, peu importe les moyens qui lui sont donnés pour la faire. Il décide. Personne d’autre que lui (et ses entités intérieures dont il ne connait pas la présence…) fait le bilan de ce qu’il croit dans sa tête. Peu importe comment les autres personnes qui ont vent de son action agiront en regard de son action. Ça leur appartient. Quand, ce soir, à RDI, l’animatrice Julie Drolet demande avec insistance à Gabriel Nadeau-Dubois s’il peut, comme porte-parole de La Classe, «comme représentant» aviser ses membres de ne pas faire de casse aujourd’hui, elle utilise cette croyance fausse que la personne en position de leader est responsable des comportements des autres. Elle insiste encore et redemande la même question avec pression percutante de l’intérieur d’elle-même vers lui. Autrement dit, elle utilise la voix pour agir à l’intérieur de la personne interviewée sans qu’elle-même le sache. Elle utilise ce moyen pour scruter et pousser la personne à répondre ce qu’elle veut qu’elle réponde. Pour les personnes extérieures à ce moyen de persuasion subtil, elles voient simplement que la journaliste insiste et redemande encore une autre fois à Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds de bien spécifier à leurs membres de rester pacifiques pendant la marche, ce que Gabriel Nadeau-Dubois ne peut lui confirmer car ce n’est pas de son ressort. Cette animatrice de diffusion des nouvelles est rationnelle et parfaitement consciente du piège qu’elle lui tend par sa question insistante sous une apparence de journaliste consciencieuse.

Croyance 5 – Diviser pour régner

Voici une autre partie de vision peu claire dans l’état d’être des animateurs. Par leurs questions, les annonceurs semblent vouloir montrer que les étudiants sont ou peuvent devenir divisés dans leur action de revendication. Pourquoi ces annonceurs insistent-ils sur les différences entre les actions posées et/ou revendiquées par chacune des associations? Par exemple, ils disent : Qu’est-ce que vous allez faire vous, tout en mettant les deux autres représentants en comparaison? On essaie donc de faire en sorte que les groupes se positionnent les uns par rapport aux autres. On active des leviers de dissonnances. Pourquoi? Qu’est-ce que cet état d’être veut montrer à la population? Dans quel but? Quel est le rapport entre cette croyance et l’illégitimité des manifestations? Est-ce le but des annonceurs de créer de la diversion? Est-ce que favoriser la dissonance permet de relier le but de la structure : châtiment dû à la désobéissance civile? Est-ce pour faire peur à la population, elle qui est déjà dans le fond du puits par le principe établi en elle de l’impuissance acquise? Dans ce contexte, en ce 100e jour mémorable en participation humaine contre la Loi 78, j’ai entendu Michel Rivard parler de la valeur de cette implication car les jeunes venaient le réveiller et lui remettre en mémoire ses idéaux d’antan (commentaire en ajout du 22 mai venant corroborer l’impuissance acquise qui affecte la population).

Croyance 6 – Respect de l’Ordre

Le respect de l’Ordre doit se faire au détriment du Sens de justice sous le refus de vivre une démocratie dans l’irrespect des droits des individus à vivre la liberté d’être, non l’impuissance acquise par suite de l’acceptation de baisser pavillon face à leurs rêves de se réaliser pleinement. Les annonceurs banalisent ce droit à la vie pleinement réalisée pour pousser l’Ordre sans réserve, sous le couvert d’accepter de te faire détruire, en pensée et en actes, pour assurer la prédominance de l’Ordre. Voyez par vous-mêmes les croyances sous les phrases des annonceurs.

  1. Présence policière en protection du public
    La structure gouvernementale veut montrer à la population que la présence fortement musclée des policiers sert à protéger le public. Les journalistes ne disent mot sur cette protection véritablement. Ils croient les paroles du policier Ian Lafrenière ainsi que d’un spécialiste de la sécurité publique qui viennent dire que la horde de policiers avec matraques au poing sont là pour protéger les manifestants contre tout danger, incluant les personnes curieuses qui sont banalement amenées à cotoyer le danger dans l’alentour de la manifestation. C’est de bon aloi de dire ce que l’on veut faire passer comme vrai alors que cette façon de faire est jugée excellente par les étudiants pour perturber l’ordre établi afin de faire en sorte de faire voir la honte de ce gouvernement d’avoir passé une telle loi 78.
  2. Manque de vision de l’ampleur du conflit
    1. Phrase # 1 Propos des annonceurs
      Ces manifestations reviennent à tous les jours. De plus, ces manifestations reviennent à tous les jours; elle sont à la longue épuisantes pour la population, disent-ils. … Cette population va finir par être ulcérée par ces manifestations qui n’en finissent plus, souligne Pierre Cantin, annonceur au poste de nouvelles TVA en ce 20 et 21 mai.
      Pour dire de tels propos, les annonceurs/journalistes, les policiers, les spécialistes au criminel ne comprennent pas le sens des manifestations ni leur fondement véritable. On voit ici que l’annonceur trouve cela fatigant, épuisant pour lui comme pour les autres souligne-t-il. Quel message cet état d’être fatigué, ne reconnaissant pas la valeur de ce qui est devant lui, envoie-t-il? Faudrait-il que ça finisse? On entend les mêmes phrases dans le public comme « C’est le temps que ça finisse». Il n’est pas responsable du message que les autres prennent. Il laisse planer un message qui n’est pas neutre10. Que ceux qui y adhèrent le prennent. L’annonceur a de l’impact surtout s’il se trouve dans la visée de la structure.
    2. Phrase # 2 – Les policiers sont démunis - ils ne savent pas le trajet- jeu de chats et de souris
      Selon eux, le gouvernement et les policiers ont raison de bafouer, mollester et écraser les gens au nom de la loi juste que tous se disent admettre comme réalité, au nom de l’Ordre même. Et ce, peu importe que le sens de cette justice au criminel soit juste, soit vraie. Pour le dire, ils vont manifester un intérêt évident pour les propos du policier Ian Lafrenière qui leur dit que les policiers sont là devant les étudiants pour les protéger, alors qu’ils soient en position de force pour matraquer et riposter à la moindre incartade des étudiants casseurs dans la manifestation. Mais ils sont là bien nantis de pouvoirs devant des jeunes qui veulent manifester leur colère et leur dissension de la position du gouvernement et de sa charge injuste et immorale face à sa mission et sa finalité.
    3. Erreur de vision de l’annonceur : faire des manifestations qui s’éternisent amenuisent la capacité des manifestants à rallier la population à leur cause
      Enfin, en ce 21 mai, à l’émission Le 20 heures, je souligne la perspective d’un historien venu parler des lois qui seraient susceptibles d’être connexes à la loi 78. C’est Monsieur Cantin, annonceur à LCN qui fait l’interview. L’historien, monsieur Cyr lui parle des ressemblances avec une loi spéciale du Chili, de celle de Duplessis, etc. Il semble que monsieur Cantin ait une croyance sur l’issue de l’action des manifestants : s’acharner à revendiquer peut finalement nuire aux manifestants plus que de les aider indique-t-il à monsieur Cyr. Le message de l’historien a transcendé la vision de l’animateur Pierre Cantin quant à mettre en relief l’importance de suivre la Loi, quant à rejeter tout de suite ce comportement revendicateur qui n’a pas de chance de succès. L’historien lui répond dans le sens de ces mots : Mais non. Ils peuvent gagner. Les lois matraques ça ne marche pas.
    4. L’annonceur croit que la police est sur les dents par la faute des méchants manifestants. Il peut y avoir des bavures policières mais Ian Lafrenière dit qu’il y a des mécanismes pour porter plainte. L’annonceur croit pleinement cela. Quels mécanismes? Pas de questions. Pour lui, le gouvernement est piégé et doit se défendre et ramener l’Ordre.
      Les décisions du gouvernement ont mené à l’application d’un état presque policier (voir note au bas de page 5, à la page 2) dans la pensée et dans les actes de guerre, de bravade des policiers assujettis à faire appliquer coûte que coûte cette Loi. Les actes des policiers peuvent être blamés. Ian Lafrenière admet que les policiers ne sont pas des gens infaillibles. Il suggère d’utiliser les moyens mis à la disposition du public pour porter plainte contre les actes et comportements des policiers qui agissent selon leur état d’être (agressifs avec bâtons) et leur vision des problèmes apparents possibles. Sait-il, ce Ian Lafrenière, que devoir prendre des actions contre les policiers oblige la personne qui porte plainte à se battre pour que les représentants de ces policiers comprennent la position qu’elle apporte et qu’ils soient en acceptation de vouloir traiter la plainte dûment signée en ce sens. C’est la disposition des personnes en place à vouloir traiter la plainte qui cause problème, leur façon de se protéger et de voir comment minimiser la plainte. C’est là la pensée problématique pour le traitement adéquat de ces plaintes. Donc, porter plainte face aux agissements des policiers n’est pas une sinécure pour celui qui cherche à faire respecter la justice. C’est tout un contrat. Encore plus dans un état opressif des droits et libertés.
    5. Reflets du Baillon de la Loi 78 justifiant la maladie commune, la vision identique du gouvernement chez les annonceurs/journalistes
      Cette structure gouvernementale montre donc qu’elle a toute une illusion d’elle-même, de sa valeur comme gestionnaire du bien public. Elle qui se doit de favoriser le développement maximal des individus qui forment cette population. C’est sa finalité éducative. Elle ignore donc véritablement l’effet de cette violence qu’elle envoie à la population par le moyen de sa Loi et de ses effets importants sur les manifestants mais aussi sur les autres qui ne se lèveront pas pour combattre une telle injustice sociale. Elle ignore même qu’elle est l’artisan de la dégradation sociale puisqu’elle ne veut pas changer ses façons de gérer le bien commun pour la valeur de justice et la recherche de la vérité, et non pas celle de droit qui est en manque de sens véritable. Les annonceurs/journalistes obéissent à l’Ordre plutôt qu’à l’absence d’Ordre. Ils communient à cette croyance envoyée par le gouvernement à tous ses citoyens. De voir l’absence d’analyse critique des annonceurs en regard des croyances prônées par le gouvernement, ne serait-ce pas là un premier effet de la Loi 78 mettant un baillon naturel sur la liberté d’expression des annonceurs, des journalistes et de leurs patrons? De l’extérieur cela pourrait être un indice mais il faudrait qu’ils soient déjà en impuissance acquise de l’intérieur d’eux-mêmes. Comment la structure peut-elle briser les fondements d’une démocratie en activant une Loi matraque (Loi 78) pour assurer le respect de l’Ordre social vu comme une primauté sur la réalisation de chaque individu? Ce n’est pas du ressort du droit constitutionnel de voir cela et de tirer les conclusions de la nullité de la Loi. Le fondement ou le chaînon manquant pour résoudre la crise : la considération de la nature et de la finalité de l’humain comme base de vie à cette structure. Non pas accepter l’humain comme un être en croissance pour un potentiel maximal par suite du cadre paradigmatique qui lui est conféré par la société dans son aspect Éducatif. Je vous le dis. Il faut un cadre de référence plus large que la comparaison des droits limités par la Loi 78 aux droits prévus par la Charte des Droits et Libertés pour également comprendre que cette Loi est inacceptable car elle brime le sens même de la mission de la société envers les humains. Cette loi est effectivement nulle et doit être bannie comme une honte, une peste noire en possibilité de tuer les humains et de préserver la structure sans vie. N’oubliez pas que la structure a peur de perdre le contrôle des humains. Or une manifestation peut ouvrir sur le terrain du chaos mais le terrain n’est pas le chaos. Et la structure n’est pas faite pour contrôler les humains. Alors … comment cesser ce conflit social et culturel qui frôle le chaos, qui entre dans le chaos pour souffler la vie dans la matière sèche de la structure afin de sortir de ce paradigme ne pouvant plus pousser et faire croitre la vie?

Conclusion : Outrepasser le conflit en allant au-delà, à sa source.

Le fondement qui ressort des questions des annonceurs de nouvelles et de leurs journalistes sur le terrain est leur croyance en l’illégitimité ou l'illégalité implicite des manifestations. Ils utilisent ce fondement pour avancer leur être à dire des propos sur l'illégalité des manifestations parce que les étudiants ne donnent pas l'itinéraire aux policiers ou à faire des avancées sur comment sortir de la crise en permettant à chaque parti du conflit de se retirer galamment. Dans ce contexte, les annonceurs se replient sur les actes illégaux et le châtiment prévu par la Loi 78 pour ouvrir l’envergure de leurs questions aux manifestants en leur demandant s'ils ont remis l'itinéraire par exemple. Juste croire que parce que l'itinéraire n'est pas donné comme cela devrait (croyance au droit de la structure de mollester les humains manifestants dans la rue), ils croient justes le sens de l'action (gestes brutaux) et les gestes des policiers envers les manifestants. manifestation. Cela me fait dire que les journalistes ne comprennent pas l'enjeu de cette désobéissance civile. Voilà le reflet du sens vu par les journalistes/annonceurs: ils jouent leur rôle d’annonceur des nouvelles en se rattachant à la position» des représentants de la structure qu'ils croient «juste. Ils ramènent les actes des manifestants au châtiment porté légitimement par la structure sur les manifestants. Donc, par leur façon de parler du conflit existant entre les étudiants des Collèges et Universités et le Gouvernement, par leur vision envoyée aux journalistes sur le terrain concernant la qualité des manifestations, les journalistes et annonceurs de nouvelles montrent leurs croyances en la véracité et la juste répartie des actes posés par la structure gouvernementale envers les manifestants qu'ils qualifient de fautifs.

Reflet de l'état d'être des animateurs de nouvelles envers eux-mêmes

Pour eux-mêmes, ces annonceurs ont un reflet de leur état d’être par leurs positionnement face à la crise. Ils ne voient pas l'ampleur de la crise. Pourquoi? Par leur vision de ce que doit être une crise, ils ne voient pas la validité de la crise mais ils en ressortent un constat: le respect de la Loi et l'acceptation du châtiment qu'ils remettent en relief tout le temps. La croyance en la Justesse des propos de la structure met-elle un voile sur leur sens critique. Il manque donc un autre sens que celui offert par la structure et accepté par les annonceurs pour décider de la validité et de la légitimité de cette Loi. Ce sens n’est pas là. Ils regardent l'humain/citoyen et non l'humain recevant des services de la structure.

Le 21 mai dernier on voit agir les étudiants dans sa 28e manifestation. Le fondement des journalistes se rattache à la croyance que l’on ne doit pas manifester à moins que la structure donne la permission (justifie ton itinéraire) alors que tu dénonces le mauvais sens de la Loi 78 et l'importance de ne pas l'adjuger en écoutant ceux qui te matraquent. Comment peut-on demander la permission de manifester sa colère et sa volonté à son bourreau et de lui dire qu’il nous nuit puisqu’il a décidé de nous matraquer par la loi 78 et que par cette loi il nous tue avec un tank? Comment peut-on ne pas s’aimer pour vouloir lui dire «je veux que l’on «négocie» alors qu’il t’a tué, qu’il t’a mis un baillon pour t’empêcher de lui parler de la honte que tu ressens d’être avec lui et que tu ne pourras le défier puisqu’il t’enlèvera le pain ainsi que les dents de la bouche pour t’empêcher de manger ce pain et vivre? La maladie d’amour de l’humain pour la structure va à l’encontre de son développement Éducatif pour atteindre la réalisation de soi, réalisation qui n’est possible que dans la liberté d’être ce qu’il est. La structure éducative l’oblige à respecter une «Loi» injuste qui a pour effet de brimer ses droits et son développement. S’il s’exprime, ses revendications légitimes lui valent le châtiment de la Loi 78 qui elle, lui coupe l’intégrité d’être lui-même pour vivre une démocratie piégée par le droit constitutionnel monté sans son fondement légitime, la nature de l’humain. Voilà l’auto-reflet de l’état d’être des animateurs/annonceurs. Je vois un problème de «conscience de ce qu'ils sont» de la part des annonceurs/journalistes. Obéir à une Loi injuste - dont le fondement est à la source mais n’est pas discuté par le gouvernement qui ne le sait pas lui-même - c’est tuer le développement de l’autonomie de l’humain à arriver à la réalisation de soi, la plus noble valeur à atteindre dans le Système sociétaire Éducatif Occidental.

Reflet de «l’état d’être» du gouvernement : forcer l’obéissance aveugle à la structure éducative occidentale pour le maintien de la paix sociale et châtier ceux qui lui résistent. État d'être réfutant la valeur de vérité des manifestations et adoptant la ligne dure. Aucun respect des manifestants; juste les amener dans son giron et finaliser un bout d'entente sans le sens qui est évacué de tout le conflit. Il montre un irrespect des personnes et se positionne comme un lion qui va écraser la rébellion. Cependant, Michelle Courchesne croit encore que l'adoption de la Loi intervient pour empêcher d'autres citoyens d'entrer à l'école. Une autre personne passe en elle, assurément.

Pour le gouvernement, adopter et faire appliquer cette Loi matraque, c’est croire qu'ils privilégient les citoyens en favorisant le maintien de la paix sociale. C’est faire en sorte de faire respecter la Loi: un autre point montrant l'inconscience du gouvernement qui veut voir ce qu'il croit. Une autre partie pas belle vient du Ministre Bchand: Accepter la fausseté du Droit c'est accepter ou c'est le prix de vivre en démocratie. Bien. Un état d'être ne cherchant pas la vérité mais voulant conserver que la sienne. Le relfet du comportement des députés principaux : ils privilégient les manifestants comme de petits citoyens, comme une entité politique globale manifestant pour rien. Ils ne sont pas considérés comme des humains à qui la structure doit donner des comptes pour les encadrer dans leur développement vers la liberté «d'être ce qu'ils sont» vraiment. Ce n'est pas du tout leur vision. L'humain est dans la rue pour revendiquer la fausseté des actes du gouvernement envers la justesse de leurs revendications. Madame Courchesne ne considère pas la valeur des étudiants dans la rue. Regardez l'émission spéciale de 2 heures avec Anne-Marie Dussault et Jean-François Lépine. Tout un problème à venir sous le sourire de chacun et les mains qu'on oblige à se tendre. Serait-ce la médication obligée pour vivre une illusion de paix sociale sans la réalisation de soi, sans la liberté d’être que le gouvernement ne vise pas dans sa pensée éducative même?

Reflet de l’état d’être de la structure par celui des annonceurs/journalistes

L’absence de vision critique des annonceurs/journalistes aux postes de télévision Radio-Canada/RDI et TVA/LCN ayant couvert les principales manifestations à date montre un état d''être qui n'est pas en santé : rien à dire sur un conflit très exigeant pour répondre véritablement aux besoins de la population étudiante et au sens de ce développement étudiant.

La structure gouvernementale ne peut ignorer l'adhérence de sens entre la ligne dure de la structure et celle des journalistes allant dans le même sens. Elle ne peut ignorer sa propre violence, voulue consciemment pour obliger les manifestants à accepter sa vision de gestion de la collectivité.

En même temps, la vision des jounalistes lui retourne sa violence en plein visage. Pour se défendre, il dit qu'elle est justifiée. La structure gouvernementale ne se regarde pas agir. Elle ignore qu’elle est elle-même une structure violente et agressante, croyant qu’elle est légitimée d’agir ainsi, par son vote de la Loi 78, pour contraindre les personnes à manifester dans les limites décidées par elle-même sous peine de dénier leur droit de manifester, leur droit d’être alimenté comme associations en argent, leur droit d’être en association. Elle fait jouer un rôle dur aux policiers puis leur dit d’attendre les premiers coups des manifestants qu’ils jugeront unilatéralement inacceptables les justifiant d'agir vertement. Alors, les policiers vont s’avancer avec leurs matraques. Le climat d’insurrection sociale va s’agiter. Puis, la structure se recule et dit que cette manifestation est illégale mais elle la supporte ainsi tant qu’il n’y a pas de grabuge physique. La structure joue sur tous les tableaux à la fois et ne transmet pas un message de franchise pour aider à dénouer la crise. Par ses ordres donnés aux policiers, par leur habillement servant au contrôle des foules, avec matraques et gaz, la structure envoie des messages aux manifestants ainsi qu’à toute la population de plier ou de casser. Attendre fermement les manifestants prêts à bondir à la moindre incartade, agir ou ne pas agir, tout un jeu de rôle. Tout un rôle de pervers pour celui qui est harceleur car il gagne sur tous les tableaux. À moins que les manifestants s’organisent et se battent. Mais oui! Les décisions du gouvernement ont mené à l’application d’un état presque policier dans la pensée et dans les actes de guerre, de bravade des policiers assujettis à faire appliquer coûte que coûte cette Loi. Jour après Jour, le harcèlement moral est présent. La croyance en l' intention de la structure ( Ministre et députés) d'instaurer la paix sociale et de brimer tout individu qui lui dit qu'il a tort, dans la rue, montre son aspect guerrier illégitime pour aider l'humain tout en brimant le citoyen.

Reflet de l’état d’être de la structure par celui de l’Ordre des Avocats

L'état d'être de la structure est aussi alimenté par l'Ordre des avocats. Que dire de l’état d’être des avocats qui agissent à tous les degrés de la vie des humains pour les défendre face à la structure qui les coïnce par ses règles et normes. Ils ont le beau jeu dans la société pour défendre la structure au détriment des humains qui sont blessés par celle-ci. Que dire des avocats qui font les règles des lois? Que dire des avocats qui reconnaissent que cette loi matraque 78 est nocive pour le peuple et qui se cachent derrière ladite Loi une fois qu’elle est adoptée injustement? C’est à se poser des questions sur la vérité et la noblesse de cet Ordre servant à aider les humains dans leurs conflits de vie mais agissant aussi comme êtres servant la structure dans ses principes contestés! Comment voit-on le développement de l’état d’être de l’Ordre face au respect de l'Ordre?

Reflet de l’état d’être de la société (rigidité du Pouvoir pour faire observer la Loi sans contexte) par l’état d’être des étudiants (changement de pensée pour reconnaitre les valeurs d'intégrité, de justice)

Les étudiants sont en recherche de vrai, de liberté. Ils ont soif d’intégrité. Ils ne peuvent accepter le mensonge, la folie meurtrière qui consiste à exercer le Pouvoir par l'adoption, à couteaux tirés, d'une Loi matraque 78 qui limite leurs droits. En manifestant contre la corruption du gouvernement, contre la hausse de leurs frais de scolarité, frais que la structure leur donne sous prétexte de devoir vivre leur droit à l’Éducation avec l’endettement - alors que la nourriture présentée par le gouvernement à la table de pourparlers n’est pas acceptable - , les jeunes demandent un changement de pensée de la part de la structure et donc une modification de ses comportements, de ses actes afin de gérer adéquatement et avec le sens de justice la population et le bien commun. C’est un pas de grande envergure mis de l’avant par les jeunes sous l’auspice de l’augmentation du droit à l’Éducation. Le gouvernement vote la loi 78, loi qui les empêche de revendiquer leurs valeurs de justice et de vérité puisqu’ils sont brimés dans leur droit de revendiquer, de s’associer sous peine d’amendes et de châtiments traités sous l'égide du code criminel. Ils revendiquent le couteau sur la gorge. Comprenez-vous? Revendiquer les injustices sociales et utiliser leur droit à l’enseignement (pas à l’Éducation) ne cause pas problème lorsque le gouvernement est ouvert à modifier sa pensée administrative de recherche du bien public.

Dans ce sens, l’action des jeunes est légitime. Elle est pleinement justifiée de ne pas se faire museler tant comme personne que comme association par le gouvernement. En effet, le gouvernement ne peut voter une loi basée sur le rejet des droits fondamentaux des gens sous le fondement que les autres étudiants, eux, rechignent et n’ont pas droit de recevoir de l’enseignement eux aussi. Bien sur,le gouvernement réclame la loi 78 et ses châtiments et en parle comme permettant de garantir à ceux qui le veulent «le droit à l’Éducation» alors que ce fondement «du droit à l’Éducation » est un simple droit de pouvoir jouir du droit à l’enseignement. Et la jouissance ou non de ce droit à l’enseignement ne justifie pas l’adoption d’une Loi matraque des droits et libertés de tous.

Reflet de l’état d’être de la société face à elle-même : négation de la nature de l'humain pour n'en faire qu'un citoyen qui doit obéir à la Loi

L’état d’être des élus du gouvernement face au conflit et à sa résurgence sociale est montré par le sens des actes posés et les comportements qui le rendent visible. Les bases originant de leurs principes, de leurs idéaux et de leurs croyances font la qualité de leurs comportements ou des actes qu'ils posent. Je remarque que ces actes et comportements, dans ce conflit, mettent en relief un sens appelé - Ordre- et celui-ci est en position de faiblesse par son illégitimité. Voyez le concert des casseroles qui surgit de l'humain pour indiquer à tout le moins le mécontentement des citoyens, qu'ils se croient affectés ou non dans le conflit et par le conflit. Bref, le conflit est alimenté par les croyances de toute la population. Celles-ci sont donc à la base des questions posées par les journalistes et les intervieweurs pour faire comprendre, extérieurement, le débat à la population. Ces croyances indisposent la recherche de valeur de vérité des propos émis par les annonceurs car elles mettent un brouillage devant leur vision, ne leur permettant de garder que ce qu'ils veulent ou peuvent mettre de l'avant par leurs questions. Ces croyances affectent la vision du conflit en minimisant son amplitude et son impact pour eux comme pour tous ceux qui en sont affectés. Viser la recherche de la vérité et pointer le sens de justice dans le règlement de ce «conflit de pensée» qui se joue finalement entre l'entité qui est le Pouvoir et qui se place légitimement en action dans la personne du Premier Ministre et celle qui fait appliquer le pouvoir. On assiste entre un combat de Lui-même(1) et lui-même. Précisons. L'entité (1) Lui-même est le parti rassembleur des idéaux de la Démocratie dans la gestion de la population c'est-à-dire agissant dans la personne morale du Gouvernement au Pouvoir.

« L'entité Jean Charest » s'avance avec l'égrégore du Pouvoir, ses principes, ses idéaux et ses règles et normes limitatives pour instaurer la stabilité et la paix sociale sans discuter avec le parti adverse, les jeunes, qui veulent la jouissance de leurs droits et le règlement véritable du conflit.

Nous assistons au combat de l'égrégore de puissance en Jean Charest et avec celui, nous assistons au rejet de ceux qui ne respectent pas et/ou remettent en question les décisions du Pouvoir. Dans ce sens, le Ministre Charest est en guerre avec lui-même. Sa pensée et ses croyances en la liberté d'expression sont inacceptables car elle mobilisent le châtiment et la perte des libertés individuelles pour ne pas ouvrir sur un débat de fond sur les principes qui l'habitent pour faire un système d'éducation axé sur la liberté d'être. L'Égrégore d'êtres de la structure subtile qui l'habite devient le reflet des gens de la répression pour garder ce qui est comme il est.

Pour atteindre le bien commun véritablement, le sens de l’action gouvernementale doit modifier dans sa pensée même sur ce que fait l'humain pour lui, sur ce qu'il fait pour l'humain et comment devoir aborder une ligne où il peut perdre pied. Il n'aura pas perdu la face. Les agirs ou comportements et le sens de ceux-ci mettent en relief la fausse manoeuvre du gouvernement pour ramener les étudiants à la raison. Voilà le chemin pour comprendre que l’état d’être de la structure, l'état d'être des groupes d’étudiants et des intermédiaires entre les deux partis n'est pas aidant pour ofrir une sortie de l’impasse qui se maintient par manque de vision et de dialogue. Il faut favoriser une entente qui permette à l'humain d'entrer dans sa revendication à pleine voix pour faire comprendre que la respect des humains et de leur finalité d'être libre est la base de son contentement. Tout un sens de faire vibrer un nouveau paradigme qui se met en marche maintenant!

Ghislaine Turcotte
Le Centre du Soi Rayonnant Inc.
450-655-9329
Courriel : csr@videotron.ca
Site : www.lecsr.com

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